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dimanche 14 décembre 2014

Chevalier de Lascombes - margaux - 2008


L'année touche à sa fin, mais quelle année ...
Réception ce mois-ci de colis, je pense que le mot "prestige" est approprié.



J'ai stocké ces bouteilles dans ma cave à vin, j'ouvrirais ma première bouteille de château Lascombes 2007 lors d'un heureux évènement l'an prochain.

Pour l'heure je n'ai pas résisté à la tentation de gouter le Chevalier de Lascombes 2008. Je n'aurais pas dit mieux que la fiche descriptive.

• Robe grenat limpide et brillante.
• Nez intense et frais de fruits rouges croquants. Une pointe mentholée et un
soupçon de vanille agrémentent le tout.
• Attaque franche et fraîche. La concentration moyenne et la persistance des
fruits rouges séduisent immédiatement. Les tanins souples et le boisé
fondu font de ce Chevalier de Lascombes 2008 un vin agréable à boire dès
sa jeunesse. Longueur en bouche intéressante.

FICHE TECHNIQUE

Cabernet sauvignon 50 %
Merlot 50 %
Macération à froid : pendant 1 semaine à 8°C
Elevage sur lies : 4 mois
Elevage en barriques : dans 100% de barriques d’un vin pendant 16 mois

jeudi 30 octobre 2014

Thauvenay - Sancerre - 2012

Sans être un grand amateur de vin blanc, certaines appellations mérite le détour, comme le Sancerre. Un vin au guide Hachette.

Jaune pâle brillant avec de légers reflets dorés. Nez ouvert et intense sur des notes fruitées (agrumes et fruits exotiques). La bouche est ronde et disponible. La finale plus minérale prolonge le plaisir.

Appellation :     SANCERRE
Cuvée :     Château de Thauvenay
Couleur :     Blanc
Millésime :     2012

Quantité : 59.400 bouteilles
Rendement :     50 hl/ha
Cépage :     Sauvignon Blanc
Âge des vignes :     35 ans
Terroir :     Argilo-Calcaire
Vendanges :     Mécaniques et à la main
Conditions vendanges :     Excellentes. Temps sec.
Vinification :     Débourbage. Fermentation lente, entre 17° et 20°,
dans des cuves émaillées et thermorégulées.
Mise en bouteille:     Au château

Terroirs

Sols : Argilo-calcaires avec de nombreuses pierres formées de fossiles d’huîtres datant de l’ère Jurassique. On trouve aussi de belles incrustations de silex sur certaines parcelles.
Vignes : Un important travail d’entretien des vignes dans le respect de l’environnement nous permet de posséder de belles
vignes avec de petits rendements orientés vers le qualitatif.
Microclimat : La proximité de la Loire protège des gelées de printemps et ses brumes matinales assurent la fraîcheur des matins d’été. L’orientation sud-Est des pentes permet un ensoleillement optimal. Des conditions réunies pour une maturation parfaite.

Vinification

La simplicité et le naturel sont les clés de la réussite de ce vin. Débourbages sans adjuvants au froid, fermentations intensément suivies à basses températures et élevages sur lies pour que vous retrouviez nos terroirs dans votre verre.

Dégustation

  • Robe : Jaune pâle brillant avec de légers reflets dorés.
  • Nez : Des notes de pierre à fusil, d’agrumes et de fleurs blanches forment un bouquet subtil et frais.
  • Bouche : L’harmonie de ce vin naît d’un excellent équilibre entre la vivacité et la rondeur en bouche, couronnés par une finale longue et fraîche.
  • Accord mets / vins: Fuits de mer, viande avec crème blanche, fromages de chèvre
  • Température de service : 10 à 12°C.

Les Fiefs de Lagrange - Saint-Julien - 2011


Le second vin du château Lagrange est une merveille. Très intense, un nez de feu de bois, des arômes incroyables de fruits, de châtaignes, je regrette d'en avoir acheté qu'une bouteille ..

Appellation : Saint-Julien
Classement
: second vin du château Lagrange
Superficie
: 115 ha
Production annuelle : 350000 bouteilles
Cépages : cabernet sauvignon (~60%), merlot (~31%),
petit verdot (~9%)
Potentiel de garde : 10 à 20 ans

dimanche 21 septembre 2014

Foire aux vins 2014 - Carrefour Market

Mercurey - Celliers du Château de la Chaume - 2013

2+1 Gratuit, 17€, (au lieu de 25,50€) soit 5,67€ la bouteille.
A consommer sous 12 mois.

A l'ouverture un nez typique des Bourgognes. A carafer absoluement, des tanins fondus, une très belle robe claire, un très bon rapport qualité/prix.

samedi 5 avril 2014

Vin : cinq bonnes raisons de ne (plus) jamais aller chez « Nicolas »

Antonin Iommi-Amunategui

Journaliste (Rue89) Publié le 04/04/2014 à 16h58
Nicolas – la chaîne de commerces de vin bien connue appartenant au puissant groupe Castel –, c’est près de 500 boutiques ou bars à vin, en France, au Royaume-Uni, en Belgique, et un chiffre d’affaires annuel dépassant les 250 millions d’euros.
C’est aussi, à la caisse, des vendeurs à peine formés. Et en rayon, des vins qu’on trouve pour la plupart dans la grande distribution – mais jusqu’à deux fois plus chers chez Nicolas.
En fait, les Nicolas, ce sont les bernard-l’hermite du vin, ils squattent l’habitat naturel des véritables cavistes... On a recensé cinq très bonnes raisons de ne plus jamais y mettre les pieds.
1

La sélection est banale

Priorité aux producteurs poids lourds

Nicolas annonce disposer d’un catalogue de 1 200 références, dont 350 communes à tous les magasins de la chaîne : autant de vins qu’on trouve partout ailleurs.
Et pour cause : Eudes Morgan, le directeur général de l’enseigne, a expliqué dans une longue interview ne sélectionner aucune référence produite à moins de 30 000 cols.
« 3 000 bouteilles ne nous suffisent pas [...] Pour rentrer à l’année, il faut 30 000 ou 40 000 bouteilles, pour un petit producteur ce n’est pas facile. »
Pas facile ? Cela exclut en réalité la totalité des artisans viticulteurs travaillant sur de petites surfaces, et oriente nécessairement la sélection de Nicolas vers les poids lourds du secteur. Le DG explique également vouloir des vins qui « rassurent » le client :
« La mode des vins sans soufre (sic) et biodynamiques attendra. »
2

Les vins sont plus chers qu’ailleurs

114 euros chez Nicolas, 60 chez Leclerc


Exemple de vin deux fois plus cher chez Nicolas qu’ailleurs (AIA/Rue89)
En plus d’être banals, les vins disponibles chez Nicolas sont systématiquement plus chers que leur équivalent dans la grande distribution.
Jusqu’au double, on le vérifie depuis des années :
  • en 2008, à Rouen, je sursaute devant un Château Pape Clément 2004 à 114 euros chez Nicolas contre environ 60 euros au Leclerc d’en face ;
  • en 2010, à Paris, je tique devant un Château Fonroque 2007 : 33 euros chez Nicolas, 20 euros au Monoprix à côté.
Des comparaison qui datent, mais qu’on peut répéter aujourd’hui à l’envi : sur la photo ci-dessus, un Château Sociando-Mallet 2011, capté ce jeudi 3 avril à 51 euros chez Nicolas... Quand ce même vin se trouve à 28 euros en deux clics sur Internet, ou à 25 euros chez Auchan.
Il y a bien quelques bons vins dans la sélection de Nicolas ; mais si on peut les trouver – pour beaucoup d’entre eux – à deux pas et jusqu’à deux fois moins cher, quel intérêt ? C’est la double peine : vous payez plus cher un vin très courant.
3

Le service est bidon

« Il est très bon ce vin, je l’ai bu hier. »

En boutique, vous n’avez pas affaire à des cavistes, mais d’abord à des commerciaux, qui connaissent souvent mal le vin. Ils sont en effet essentiellement formés à la vente comme l’explique Capital.fr dans une enquête, publiée fin 2012 :
« Pour être embauchés, les apprentis cavistes n’ont nul besoin de connaître la différence entre un volnay et un gevrey-chambertin. Nicolas se fait fort de leur apprendre le B.A.-BA de la bonne bibine en seulement un mois. Soit deux semaines de formation au siège et deux semaines en magasin pour s’initier aux cépages et appellations. »
Avec une phrase magique, à ressortir à loisir :
« Oui, il est très bon ce vin, je l’ai bu hier soir avec ma femme. »
Leurs conseils en matière de vin sont donc – dans le meilleur des cas – très approximatifs.
J’ai voulu tester moi aussi. J’entre dans un Nicolas, je dis que je cherche un sauvignon. C’est le traquenard classique : si le vendeur ne me propose pas un sancerre blanc (100% sauvignon) dans les deux minutes, c’est qu’il n’y connaît que pouic.
« Du sauvignon ? Je n’ai pas de 100% sauvignon », me dit-il à un mètre d’une bouteille de sancerre. Il me conseillera ensuite un rosé de cabernet-sauvignon de chez Gérard Bertrand, en précisant que « c’est du vin naturel » (ce qui est faux, mais c’est une autre histoire).
4

Ce sont des supermarchés déguisés

Les mêmes techniques de marketing qu’à Auchan


L’enseigne d’un « Nicolas » à Paris (AIA/Rue89)
La chaîne Nicolas se donne des airs de petit caviste. En réalité, ses méthodes imitent à la perfection celles des super ou hypermarchés. Il suffit pour s’en convaincre de considérer :
  • sa sélection de vins, très proche de celles des supers et hypermarchés, (avec en tête des critères, bien avant le goût, le volume de bouteilles disponibles pour une cuvée donnée) ;
  • une organisation et une logistique décrite par Capital comme « ultra centralisées, quasi militaires, calquées sur celle de la grande distribution » ;
  • les méthodes de vente et de marketing appliquées (formation expresse et orientée des vendeurs, promos identiques et simultanées dans tous les magasins).
Et ces petites grandes surfaces n’ont, on l’a vu, aucun avantage à aucun niveau (sélection, prix, service) sur leurs modèles. Concrètement, la chaîne rouge et or vous fait payer plus cher un vin ordinaire et un service souvent imaginaire. Mais il y a plus grave.
5

Ils occupent l’habitat naturel des vrais cavistes

On devrait appeler les Nicolas des « dépanneurs »

Les pros le disent depuis des lustres :
Quant aux vrais cavistes, ils dégustent méchamment, coincés qu’ils sont entre les bulldozers de la grande distribution et ces « Nicolas Dry ».
Au fond, les Nicolas doivent être pris pour ce qu’ils sont : des dépanneurs, comme on dit au Québec ; des épiciers trop chers où l’on ne va que si on n’a pas le choix, vite fait, parce qu’il nous manque une brique de lait (ou, en l’occurrence, une bouteille de vin).
Si on a un minimum le choix, le caviste indé – le vrai caviste – est toujours plus intéressant : il a une sélection unique, la sienne, avec des vins souvent méconnus, qu’il découvre et recommande personnellement.
Surtout, cet artisan-caviste tente de gagner sa vie en vendant les vins d’artisans-vignerons : c’est donc un cercle vertueux.

samedi 29 mars 2014

21eme salon des vins des vignerons indépendants - 29 mars 2014 Espace Champerret

Un week end ensoleillé et un salon à 2 pas (c'est le mot) de chez moi, on aurait bien tord de ne pas se rendre là bas.

Ce que j'aime c'est le gentillesse des exposants, l'amour du vin, les rencontres et les découvertes. Cette année de jolies trouvailles.


On commence par le Domaine Beauséjour, Gérard et David Chauveau à Panzoult. J'ai été séduit tout de suite par ces deux Chinon :

L'Angelot 2009 (à gauche) élevé en fût de chêne et le Chinon 2009 (à droite) élevé en cuve inox



Ensuite les vins du Château Guilhem Tournier AOP Bandol, culture BIO, une merveille ...


J'ai gouté différents crus et millésimes, je me suis résigné à n'emporter que cette cuvée 2010, un nez incroyable, on sent la garrigue, la lavande, et un goût incomparable, 14,5° quand même, à déguster à l'ombre.


Pour terminer un petit Chardonnay de Bourgogne, un blanc de 2013. 



mardi 18 mars 2014

Chautagne rouge - vin de Savoie 2013

A boire à 2400m d'altitude, au soleil, avec une salade au fromage de chèvre

Rupicolo 2010

@Casa Will-Yann, c'est forcement bon

Souvenirs 2013



Eclat du Rhône - Côtes du Rhône 2012

Week end reposant dans le pas de Calais, des promotions à Carrefour Market, et un coup de coeur.


Quelques liens ici et ou encore ici. A un prix défiant toute concurrence (1 caisse achetée = 1 offerte) je ne risquais pas grand chose (moins de 2€ la bouteille)

Shiraz/Syrah, Grenache Noir, Mourvedre, cepages classiques pour l'appellation, "really good and cheap!" c'est ce qui revient le plus souvent dans les commentaires.

Je partage ce point de vue. C'est peut être aussi pour ça qu'il est au guide Hachette.