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dimanche 30 septembre 2007

Château Rouget - Pomerol - 2002

- rouge -

Il suffit de taper "Pomerol" dans google pour sans rendre compte, l'appellation à ses lettres de noblesse, son histoire.

Le prix est là, et d'entrée de jeu, le vin n'est pas dans la catégorie "abordable".

Pomerol est un vieux témoin de la civilisation romaine. Son plateau était sillonné jadis par deux voies antiques, dont l'une était suivie par le poète Ausone, lorsqu'il se rendait du port de Condat, près de Libourne, à sa villa de Lucaniac.

Ce furent d'abord les Romains, puis les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem qui cultivèrent la vigne dans cette paroisse. Dévastés et abandonnés pendant la guerre de Cent Ans, les vignobles furent reconstitués au cours des quinzième et seizième siècles. Depuis lors, la viticulture à Pomerol a connu
un essor grandissant.

La notoriété de ce grand cru s'affirme chaque jour davantage. Les négociants des meilleurs marchés internationaux s'attachent à leur faire des visites régulières pour les déguster et les acheter.

Maintenant, le château Rouget.
Sur le site du château on peut lire :
"
Connu depuis déjà deux siècles, le grand vin de Pomerol château ROUGET tire son nom de Rougier, son ancien terroir, plus vaste qu'aujourd'hui. Cité dans les ouvrages de référence (Cox et Ferret) dès 1868 pour la qualité de son vin, le château a su conserver son charme de toujours : une façade intacte couverte de lierre, un parc centenaire accueillent le visiteur du XXIe siècle comme ils accueillaient celui du XIXe.

Propriétaire de Château ROUGET depuis 1992, la famille LABRUYERE préserve amoureusement ce passé tout autant qu'elle prépare l'avenir. Nouvelle venue à Bordeaux, elle n'est pourtant pas novice en matière vinicole : à sa tête se trouve en effet Jean-Pierre Labruyère, héritier d'une longue famille issue de la viticulture beaujolaise.

Après la rénovation nécessaire d'une partie du vignoble, il s'est attaché à celle du cuvier et des chais, aujourd'hui parmi les plus performants de l'appellation.
Enrichies en 1999 de deux hectares, acquis auprès de prestigieux châteaux voisins, les vignes de Château ROUGET s'étendent aujourd'hui sur 18 hectares. Elles sont âgées d'une trentaine d'année en moyenne, sur un sol argilo-graveleux, parfois argilo-silicieux, et un sous-sol d'alios ferrugineux.

Sous l'impulsion de Michel ROLLAND, œnologue de réputation internationale, chargé depuis 1997 du suivi du vignoble et du vin, et d'Antoine RIBEIRO, Chef de Culture du Domaine, les deux cépages (85% de merlot et 15% de cabernet-sauvignon) sont vendangés le plus tard possible, manuellement et en petites cagettes, afin de respecter au mieux la parfaite maturité des raisins. Ils sont ensuite vinifiés en cuves en bois de 50 et 60 hl afin d'affiner la sélection parcellaire et valoriser chaque lot, complétées par des cuves en inox. Toute l'installation est thermo-régulée.

Le souci constant de la qualité optimale a présidé à la naissance, dès 1992, d'un second vin baptisé VIEUX CHÂTEAU DES TEMPLIERS. Rond et charmeur, il se déguste plus rapidement que CHÂTEAU ROUGET, laissant le temps à ce dernier de développer à loisir complexité, élégance et les fameux arômes si typiques de Pomerol : truffes, violette et baies rouges.

Sans oublier " l'effet millésime " et la petite touche maison qui donnent à Rouget son caractère unique depuis plus de deux siècles et pour longtemps."

Niveau fiche tecnique :

Nom Château ROUGET
Appellation POMEROL
Surface 18 Hectares divisés en trois groupes de parcelles dont la majorité sur la plateau de Pomerol
Production 6 500 caisses environ (80 000 bouteilles), 50% de 1er vin et 50% de second vin en second vin, VIEUX CHÂTEAU DES TEMPLIERS, créé en 1992
afin de réserver au Château ROUGET le meilleur de la récolte.
Propriétaire Depuis 1992, famille LABRUYERE, vignerons d'origine bourguignonne.
Jean-Pierre LABRUYERE est à la tête de ce groupe familial.
Chef de culture Antoine RIBEIRO
Oenologue Conseil Michel ROLLAND - Ludwig VANNERON
Sol Argilo-graveleux sur sous-sol d'alios ferrugineux.
Encépagement Merlot noir 85% - Cabernet franc 15% Porte greffe 3309 C et 101-14
Densité de plantation 6000 pieds/ha
Age moyen 30 ans
Rendement 30 - 35 HL/ha
Vendanges Manuelles et en cagettes
Cuves Cuves en bois de 50 et 60 hl afin d'affiner la sélection parcellaire et
valoriser chaque lot, complétées par des cuves en inox, toute
l'installation est thermo-régulée.
Durée de macération 20 à 30 jours selon les lots et les millésimes.
T° de fermentation 28 - 30
Elevage En fûts de chêne renouvelés par moitié chaque année. Fermentation
malolactique en barriques. Elevage de 15 à 18 mois. Collage traditionnel
au blanc d'oeuf frais. Si nécessaire, léger filtrage avant la mise en bouteille.
Embouteillage Au château
Commercialisation Négoce Bordelais

Rien à redire ... Une grande richesse dans ce vin. De la subtilité, une belle allonge, une gout de fruit murs prononcé. La qualité est bien là et pour ma part, je range ce vin dans la categorie "je n'oublierais pas". Difficile toutefois pour moi de l'expliquer. Le nez ne ressemble à aucun Bordeaux, difficile à décrire donc, seule la robe est caractéristique des crus de la région. Pour le reste ... Goutez.

dimanche 23 septembre 2007

Le Bec En Sabot - Pessac Leognan - 2003

- rouge -
Le restaurant "La Panse" à Grenoble, me laisse un sentiment mitigé, certes la qualité des produits est là, mais l'accueil, le service, laissent un peu à désirer. Enfin passons, j'ai pu gouter un foie gras au vinaigre balsamique en entrée :


Remarquable... Suivi d'un magret de canard au miel, que j'ai accompagné d'un Pessac Leognan sympathique. Oui sympathique car un peu trop jeune à mon gout...

2003, manque de charisme, de caractère. On a débouché la bouteille devant moi et je prefere nettement qu'on me le serve en carafe, ou dans une bouteille débouchée la veille ou le matin même. Mais en le faisant tourner au fond de mon verre j'arrive à le faire naître, et un parfum de graves, de fruits noirs se degage tout de même. J'ai reussi à trouver des informations sur ce vin :


Généralités
Notes de dégustationVin de consommation rapide avec un potentiel de garde de 2-3 ans.

Emballage et conditionnement
Nombre de rangées9
Nombre de caisses/rangée5
Nombre de caisses par palette50
Poids de la palette850 kgs
Quantité minimum d'achat600
Quantité disponible6000

Vignoble
% de raisin / cépage (type de vin)50 % cabernet sauvignon 50 % merlot
Terroirgraves profondes
Facteurs climatiques pour maturité / conditions requises pour les vendangesTrès bonnes conditions climatiques pour ce superbe millésime.
Date de récoltefin septembre à mi-octobre
Type de récoltemanuelles

Vinification (fermentation)
Méthode7 à 10 jours de fermebtation alcoolique puis 3 à 4 semaines de macération avec contrôle des températures.
Température30-32 °C
Fermentation malolactiqueen cuves

Fût
Fabricant (tonnelier)seguin moreau / marques / boutes / vicard
Age du fûtbarriques de 3 vins
Type de boischêne français
Intensité du brûlagemoyen
Durée de vieillissement10 mois
Pourcentage de nouveaux fûts0

Bouteille
Date de mise en bouteille2004/06/17
Potentiel de garde2-3 ans
Taille du bouchon49x24
Matériau du bouchonliège
Type de bouteillelourde

Ce qui me surprend c'est la catégorie de ce vin : "vin tranquille" , amusant. Sans être transcendant il accompagne très bien le canard. Un vin de table, sans plus.

Trapiche Oak Cask - Malbec Mendoza - 2005

- rouge -
Voilà une vrai curiosité réussie. Un vin d'Argentine. On s'attend, au départ, à un vin du sud, très fruité et alcoolisé. Un vin à 13,5° tout de même, après 2 verres, on se relève difficilement de sa chaise. Le malbec est un raisin qui n'est pas très répandu dans nos vignes en France. C'est un cépage qui donne un vin très charnu et ici on est dans les Andes, à une altitude proche de 3000m, rien à voir avec notre climat, notre terroir de manière générale.

élevé en fut de chêne, c'est une vrai réussite. Un gout vraiment différent des crus bordelais, des bourgognes ou des cotes du Rhône. Le malbec donne un parfum de violette, donne du gain au vin, on à un coté très charpenté, et en même temps très fruité, une saveur et un nez de miel.

Une vrai bonne surprise donc, à découvrir...

dimanche 16 septembre 2007

Château Croizet Bages - Pauillac 5eme Grand Cru Classé - 1999


- rouge -

Fiche technique :
Age moyen du vignoble : 25
Surface : 30 ha
Terroir : Graves, sables compacts, sables graveleux ferrugineux, puis 2 à 3 m de graves avec sables blancs


C'est un 5eme cru classé. J'ai pris cette bouteille dans un supermarché, une fois n'est pas coutume, lors de la foire au vin de septembre 2007.
Un Pauillac d’une couleur très sombre d’où s’échappent des arômes de fruits rouges et noirs subtilement parés de notes vanillées et grillées. Pour le plaisir de la jeunesse ;)

Ce n'est pas une année exceptionnelle pour le Pauillac, mais c'est une bonne année, le vin est très clair, les tanins très fin, il est subtil et très efficace.
Ce nez ... Je suis conquis par ce nez de fruit, je compare avec le Château Labadie que je n'avais pas terminé. Le nez est bien plus prononcé sur le Pauillac (je suis tenté de dire "heureusement"), plus de puissance, et niveau saveur idem, le pauillac bien que plus fin tiens mieux en bouche, il est mieux construit, mais l'appelation grand cru classé n'est pas là pour amuser la gallerie. En tout cas on le verifie bien.

samedi 15 septembre 2007

Château Les Faix - Premières Côtes de Blaye - 2004

- rouge -
Je m'etais résolu à ne pas craquer sur le Médoc dans ce restaurant de la rue de Charonne. Très beau temps de septembre, je mange avec une amie en térasse et elle me laisse choisir le vin.

Un cotes de blaye ... Je me laisse tenter.

Jeune, trop jeune surement. C'est un petit vin agreable, qui ne cloche pas mais qui manque serieusement d'allonge, de puissance. Un nez vanillé, petit, et niveau gout on retrouve l'esprit, cotes de blaye, mais encore une fois trop légère à mon gout. Enfin a 18 euros la bouteille dans un restaurant, ça reste correct.

vendredi 14 septembre 2007

Château Labadie - Médoc Cru Bourgeois - 2004

- rouge -
Just avant de partir pour la fête de l'huma le vendredi (nous sommes le mercredi 12 septembre) j'ouvre la bouteille qui ne m'inspire rien de particulier. 7euros80, Olivier m'en dit du bien mais je me dit que je commence à tout connaître du Médoc, enfin on verra bien.

Vendredi 14 septembre, je me verse un verre gigantesque et je me prepare des sandwichs saucisson / beurre. (Produits bio)

je le respire ... Oh my god ... Gigantesque.
A l'heure où j'ecris ces lignes j'ai encore un verre à la main, je l'adore. Je m'explique.
Donc le nez, rien que pour ça presque, il vaut le coup.
Je trouve le nez particulierement torrefié, un vague air de café au premier abord, puis une note franche de vanille, de fruits rouges...
Mais tres puissant le nez, tres présent. Pour un vin finalement très jeune c'est surprenant.
Ensuite je le goute.

Une très belle allonge, de la sève, particulièrement gouleyant, moins prononcé toutefois que le nez, l'age forcement.

Il merite amplement sa medaille, et c'est bon comme "Labadie" ! ;)
(pardon aux familles, tout ça)

mardi 11 septembre 2007

Château Baury - Margaux - 2005

- rouge -
Nez de noyau, de cerise confite, une touche de pruneau, de la chaleur ... Là franchement on tombe sous le charme, belle couleur, c'est un medoc, les tanins sont souple, on à une belle allonge, c'est croquant.

Non vraiment Margaux ne faillit pas à sa reputation, rien à redire, je suis conquis.
Une belle reussite pour 16euros70, y'a pas à hesiter.

samedi 8 septembre 2007

Château d'Arche - Haut Médoc Cru Bourgeois Supérieur - 2003

- rouge -
-20% de rédduction, autant en profiter. La foire au vin c'est l'occasion de remplir un peu sa cave, de gouter par mal de cru, ça aide à faire passer la rentrée de septembre...

Première bouteille que je veux tester, ce Haut-Médoc pas mal plébiscité par mon caviste.
En un mot : souplesse.

Rien à voir avec les années précedentes, ni avec les autres Haut-Médoc que j'ai précedemment testé. Nez de café et de pain d'épices ; de jolis tannins enrobés. Gouleyant, en première approche j'ai cru à un vin timide, mais il est bien là. J'avais un peu peur etant donné la jeunesse de ce vin. Aucune crainte, toute la force est là, et reste longtemps en bouche. Une réussite meme si je ne retrouve pas exactement le gout typique de mes Haut-Médoc préferés.