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vendredi 19 décembre 2008

Château Lagrezette - Cahors cru d'exception - 2004

J'en salive encore, quelle richesse ce vin ... Des tanins très fondus, une saveur proche de l'olive, du thym, on se croirait en Provence rien qu'en le respirant. Le nez est très riche pour un vin aussi jeune.

Les vins du sud sont vraiment prometteur. Encore un bel exemple. Une mise en carafe qui révèle le vin au bout de 24h. Il faut être patient avec le vin, ne rien bousculer, prendre son temps... C'est l'essentiel.

Servi avec une soupe au potiron, une salade et magret de canard, un reblochon fermier ... Quand les produits sont bon, ils ne peuvent pas faire de mal :)

vendredi 28 novembre 2008

dimanche 23 novembre 2008

Si t'as pas d'amis, achète un cubi !

Château de Côme - Saint Estèphe - 2002


Une belle preuve en ce qui concerne l'ouverture "à l'avance" d'une bouteille de vin. J'avais ouvert le matin cette bouteille, et je ne l'avais pas mise en carafe. Vers 13h mes parents arrivent pour manger, je fait gouter un verre à mon père. Pas mauvais mais un manque de maturité évident. Un goût peu prononcé.

Le soir arrive, je met en carafe le reste de la bouteille, je fais tourner, je sers ... Boum, le voilà, il explose.

"Violet" est le mot qui me vient, un gout, une odeur de violette, la couleur est surprenante d'ailleurs, dans le violet sombre.

Très particulier donc, il faut être vraiment amateur pour apprecier mais à decouvrir...

mardi 16 septembre 2008

Château de Monbazan - Graves - 2005



Vin de raisins issus de l'agriculture biologique. Rien à redire :)
Assez sucré tout de même, mais d'une grande finesse.
Agréable et tout en rondeur.

lundi 28 juillet 2008

Château Olivier - Pessac Leognan 1er grand cru classé de graves - 1999


Encore un autre classement, celui des graves... (1959)
Alors le Château Olivier, c'est Laurent Lebrun et Damien Georis, et ils font vraiment du bon boulot.

Le domaine:
Il a l'air pas mal : Chênes centenaires, pins, prairies... A quelques kilomètres du centre de Bordeaux, le château Olivier possède un domaine de 220 ha.
Le vignoble fait 48 ha, d'un seul tenant.
Edifié au XIIème, ce château était habité par le Prince Noir vers les années 1350.
Il fut apporté en dot en 1666 par Marie Lasserre, dont la fille épouse Montesquieu :)
Jean-Jacques de Bethmann et son épouse Reine Claude sont les propriétaires aujourd'hui de ce site classé.

Les vins:
Des lieux rénovés et agrandis : le nouveau chai peut contenir jusqu’à 1000 barriques.
Seule appellation d'origine contrôlée de France à tenir son nom de son terroir, les graves tirent toute leur richesse, leur élégance et leur complexité de la pauvreté de leur sol.
Durant la première moitié du XIXème siècle, les graves connaissent leur plein épanouissement. Le classement de 1959 reconnaît déjà les qualités et l'aptitude au vieillissement du château. De grands vins sous l'appellation Pessac-Léognan.
Les vins rouges de ce château sont charnus, structurés, savoureux, élégants, avec des tanins concentrés et longs en bouche. Leur bouquet, floral, est très flatteur. Ils sont l'archétype du vin de Bordeaux.
Une forte proportion de cabernet sauvignon leur permet d'embellir en vieillissant. Ils deviennent alors souples, gras et finissent en longueur avec une grande richesse veloutée et élégante. Ils sont à boire à partir de cinq ans de vieillissement, mais les grands millésimes des meilleurs crus peuvent être conservés 30 à 50 ans.

Avis:
Impeccable, vraiment rien redire. Le nez est puissant et boisé. On se prend au jeu à sentir le vin sans s'arrêter. Une fois en bouche aucune mauvaise surprise, l'allonge est belle, le vin est légèrement corsé, avec une note de fruit rouge, de sous bois, un vrai régal...

mardi 15 juillet 2008

Larose de Gruaud - Saint Julien - 2004


Je l'attendais ... L'ouverture de cette bouteille. 
Je l'avais acheté il y'a un mois, et je la réservais pour une occasion. J'ai pu l'ouvrir en famille et j'ai été comblé. 

Gruaud Larose c'est un château second grand cru classé. Larose de Gruaud est leur second vin. 
Incroyable, on ne sent pas le vin, on sent le café, un paquet de café moulu ouvert. Niveau goût le seul reproche que je ferais est le manque de "punch", il accroche mais pas suffisamment, peut-être un peu jeune... 

Le vignoble de Château Gruaud-Larose présente un encépagement constitué à 57 % de cabernet Sauvignon, 30 % de merlot, 7 % de cabernet franc, 4 % de petit verdot et 2 % de malbec.
Le vin sejourne 16 à 18 mois dans des barriques de chêne en moyennes neuves à 35 %.
Quelques grands millésimes sont restés comme exceptionnels à Gruaud-Larose, comme dans tous le Bordelais, tels 1961, 1982, 1986 où 1989.

Un peu d'histoire :

Les premiers écrits qui attestent de l’existence du château remontent à 1742. Mais la création du domaine par le chevalier Joseph Stanislas Gruaud daterait de 1725. Dès les années 1750, la propriété du sieur Gruaud apparaît déjà en bonne place dans le registre de courtage d’Abraham Lawton, préfigurant le classement de 1855. Le chevalier Gruaud acquiert en 1757 une surface d’exploitation proche de l’actuelle. La propriété prend alors le nom de « Fonbedeau », bien que l’on retrouve régulièrement l’appellation Gruaud.
À la mort du fondateur, le 6 septembre 1771, son unique héritier, Jean-Sébastien de Larose, élu du présidial de Bordeaux et lieutenant général de la sénéchaussée de Guyenne devient propriétaire du domaine Fonbedeau. Il faut attendre 1791 pour voir apparaître le nom de Larose. Le 28 novembre 1795, le chevalier de Larose meurt. Devant l’incapacité des descendants à s’entendre sur l'héritage, une vente par licitation ordonnée par la cour d’appel de Bordeaux décidera le partage des biens soumis à indivision. L’adjudication par voie d’enchères judiciaires eut lieu le 21 décembre 1812. Lors des enchères judiciaires en 1812, les négociants bordelais Balguerie, Sarget et Compagnie se portent acquéreurs du château pour une somme dérisoire. À cette occasion, le château prend officiellement le nom de Gruaud-Larose. La devise « le roi des vins, le vin des rois » est alors imaginée par le baron Sarget.
Les nouveaux propriétaires se séparent rapidement, rendant ainsi le partage de la propriété inévitable en 1846. Après de longues négociations, vignoble et bâtiments sont partagés entre la famille Sarget de la Fontaine d’une part, et Mesdames Bethmann et de Boisgérard d’autre part. Les parcelles sont partagées par moitié, de même pour les bâtiments (des bornes en attestent) ! C’est ainsi que sont commercialisés deux vins, sous les noms de Gruaud-Larose Sarget et Gruaud-Larose Bethmann.
L’oïdium qui s’est abattu sur le vignoble médocain entre 1852 et 1860 fait terriblement chuter les rendements du château Gruaud-Larose. Pour lutter contre ce fléau, la technique du soufrage des vignes se généralise à l’ensemble des domaines. Après un siècle d’excellence, la classification officielle des vins de Bordeaux de 1855 confirme la place du Château Gruaud-Larose parmi les plus grands. Il est officiellement élevé au rang de second cru classé.
L’oïdium est maintenant contenu, et dans la décennie 1861-1870, la production des châteaux du médoc augmente de nouveau. Les deux domaines de Gruaud-Larose peuvent ainsi profiter des cours élevés du vin et d’une productivité viticole d’excellente qualité. Cependant, en 1874, le phylloxéra met en danger le vignoble médocain. Impuissants face à ce fléau, les propriétaires sont contraints, à partir de 1895, de substituer aux pieds malades des plants d’origine américaine plus résistants, utilisés comme « porte-greffe ». Dès 1878, le mildiou, autre maladie de la vigne, endommage de manière désastreuse les grappes et le feuillage, affectant la qualité de la récolte.
Après une longue période de crise dans le Médoc qui débute en 1890, de nombreux domaines dont Graud-Larose sont obligés, pour assurer un minimum de revenus, de vendre à l’avance leur récolte, par la technique des abonnements. Gruaud-Larose Sarget recouvre sa « liberté » en 1916, et Gruaud-Larose Bethmann en 1919.

En 1917, Désiré Cordier, négociant en vins de l’est de la France se porte acquéreur du château Gruaud Larose Sarget. La famille investit dans tout le vignoble Bordelais, et achète ainsi à la même époque les châteaux Fanning-Lafontaine dans les Graves, Lafaurie-Peyraguey dans le Sauternais, Talbot à Saint-Julien-Beychevelle et Meyney à Saint-Estèphe. Désiré Cordier achète en 1935 Gruaud-Larose Bethmann et reconstitue ainsi le domaine initial du fondateur.
À la mort de Désiré Cordier en 1940, Paul et Henri Lemaire gèrent alors le domaine, jusqu’à la nomination, en 1947, de Jean Cordier, son petit fils à la tête de Gruaud-Larose. Dès sa prise de fonction, Jean Cordier modernise la gestion du château, accroît sa notoriété et renouvèle la plus grande partie du vignoble. Agrandi, rajeuni et rénové, le domaine produira des récoltes plus abondantes, notamment grâce à la plantation de cabernet-sauvignon de manière majoritaire.
Les années 80 marquent un changement dans les méthodes de négociation de gros marchés. L’apport de capitaux extérieurs devient indispensable. En 1983, le groupe Suez investit dans la société Cordier par l’intermédiaire de sa filiale, Banque La Hénin, donnant à l’entreprise familiale une envergure internationale. Le groupe Alcatel Alsthom se porte acquéreur du château en 1993 et décide de s’investir dans la rénovation de la propriété: le château est entièrement restauré, les espaces verts sont repensés. Les chais sont agrandis, une partie des cuves est reconstruite en bois. Le groupe met également à disposition de l’équipe technique un dispositif technologique unique en Médoc. La réception des vendanges ainsi que les cuves sont suivies par un système informatique. Un laboratoire œnologique, une station météorologique et une station d’épuration sont installés dans l’enceinte même de la propriété.
En 1997, la famille Merlaut se porte acquéreur de la propriété et poursuit la politique impulsée par son prédécesseur depuis le début des années 90 : produire un vin de classe mondiale tout en respectant l’environnement et les traditions.



mercredi 2 juillet 2008

Moulin de Duhart - Pauillac - 2004


Domaines Barons de Rothschild (Lafite), un VRAI Pauillac, enfin !
Petit résumé : Le second vin du Château Duhart-Milon, est sélectionné à partir des mêmes bases que le grand vin. Il s’agit en général de vignes moins âgées que la moyenne du vignoble. Moulin de Duhart présente des caractéristiques proches du grand vin avec cependant un potentiel de garde moindre puisque son élevage en barrique est plus court. Il doit être bu plus jeune que son aîné. L’origine du nom vient de la présence ancienne d’un moulin sur le plateau des Carruades, jouxtant le vignoble de Duhart-Milon.

  • Cépages associés dans le vin : cabernet sauvignon,55 à 60% merlot, 40 à 45%
  • Durée du vieillissement en fûts de chêne : 10 mois en barriques agées de deux ans.
  • Production annuelle moyenne : de 5 000 à 7 000 caisses par an

Dès le début de XVIIIème, sous l’impulsion de la Seigneurie de Lafite, la commune de Pauillac se couvre de vignes. Les vins de Milon servent de rente au Seigneur de Lafite et entrent dans les "seconds vins" du château Lafite, ce qui témoigne déjà de la qualité reconnue du terroir. Le propriétaire de Lafite est alors le Marquis Nicolas-Alexandre de Ségur, qualifié par Louis XV de "Prince des vignes". En 1815, le courtier Guillaume Lawton parle déjà du vin de Mandavy-Milon en provenance des coteaux de Milon comme un quatrième cru de Pauillac en cours de création. Entre 1830 et 1840, la famille Castéja bénéficie de la succession de Mandavy ainsi que de celle de la veuve Duhart (14 ha), elle a ainsi en mains un vignoble d’environ 40 ha à qui elle donne le nom de Duhart-Milon. La tradition orale des Castéja présente le "Sieur Duhart" comme un pirate de Louis XV établi à Pauillac à sa retraite. La maison du "pirate" sur le port de Pauillac existait encore dans les années 1950, elle a inspiré l’étiquette des vins de Duhart-Milon. Le classement de 1855 reconnaît la qualité du terroir de Duhart-Milon en le positionnant comme le seul 4ème cru classé de la commune de Pauillac. Pendant la seconde partie du XIXème siècle et la première partie du XXème siècle, la famille Castéja reste propriétaire du domaine. Le Château Duhart-Milon est alors un des grands domaines de Pauillac avec environ 50 ha.En 1937, les aléas des héritages successifs conduisent à sa vente. Cinq propriétaires vont alors se succéder en 25 ans conduisant au morcellement du vignoble et à son rapide déclin, accentué par le gel de 1956. La qualité des vins du château chute considérablement jusqu'à ce que la famille Rothschild rachète la propriété en 1962. Duhart-Milon comprenait alors 110 ha dont seulement 17 ha de vignes. Des travaux très importants sont alors engagés dans le vignoble: travaux de drainage, arrachages et replantations, achats de parcelles contiguës et remembrement du vignoble par échanges de parcelles. De nouveaux chais et cuviers sont également installés dans Pauillac. De 1973 à 2001, le vignoble passe de 42 ha à 71 ha.

Aujourd’hui, l’arrivée à maturité des plantations et la rénovation des chais apportent les dernières touches à l’effort qualitatif remarquable qui a été conduit durant 40 ans pour redonner au Château Duhart-Milon son rang de 4ème cru classé du Médoc. La sérénité retrouvée s’exprime déjà dans les caves. Les millésimes 1986 puis 1990, 1995, 1996, 2000 et quelques autres sont riches de promesses.

DBR rulez en un mot, un vrai régal, de la puissance, bien charnu comme on l'aime, un nez qui renverse.

vendredi 27 juin 2008

Domaine le portail - Cheverny blanc - 2006

Les vignerons indépendants c'est bien. Le Cheverny est une A.O.C. de la région Touraine (Loire).
Sous une robe jaune pâle brillante, cet assemblage de sauvignon et de chardonnay dévoile un nez intense de bourgeon de cassis et d’agrumes. La bouche est élégante et fraîche. Sa finale citronnée est impeccable pour l'été. Il efface complètement le parfum du Moulis (voir plus bas), à éviter de mélanger donc. Avec une entrée (légumes), un dessert ou du poisson il est parfait.

Classement

Un post "réference" (depuis le temps que j'en parle) pour savoir un peu de quoi je parle quand je parle de 2eme, 3eme cru, etc ...

On commence par les grands crus classés de 1855:

Premier grands crus classés

Château Lafite-Rothschild
Pauillac

Chateau Latour
Pauillac

Château Margaux
Margaux

Château Mouton-Rothschild
Pauillac
Ce vin a été promu en 1973

Château Haut-Brion
Pessac
Ce vin est le seul à ne pas venir du Haut-Médoc


Deuxième grands crus classés

Château Brane-Cantenac
Cantenac-Margaux

Château Cos-d'Estournel
Saint-Estèphe

Château Ducru-Beaucaillou
Saint-Julien

Château Durfort-Viviens
Margaux

Château Gruaud-Larose
Saint-Julien

Château Lascombes
Margaux

Château Léoville-Barton
Saint-Julien

Château Léoville-Las-Cases
Saint-Julien

Château Léoville-Poyferré
Saint-Julien

Château Montrose
Saint-Estèphe

Château Pichon-Lalande
Pauillac

Château Pichon-Longueville Baron
Pauillac

Château Rausan-Ségla
Margaux

Château Rauzan-Gassies
Margaux

Troisième grands crus classés

Château Boyd-Cantenac
Cantenac-Margaux

Château Calon-Ségur
Saint-Estèphe

Château Cantenac-Brown
Cantenac-Margaux

Château Desmirail
Margaux

Château Ferrière
Margaux

Château Giscours
Labarde-Margaux

Château d'Issan
Cantenac-Margaux

Château Kirwan
Cantenac-Margaux

Château Lagrange
Saint-Julien

Château La Lagune
Ludon

Château Langoa-Barton
Saint-Julien

Château Malescot-Saint-Exupéry
Margaux

Château Marquis d'Alesme-Becker
Margaux

Château Palmer
Cantenac-Margaux


Quatrième grands crus classés

Château Beychevelle
Saint-Julien

Château Branaire-Ducru
Saint-Julien

Château Duhart-Milon-Rothschild
Pauillac

Château La Tour-Carnet
Saint-Laurent

Château Lafon-Rochet
Saint-Estèphe

Château Marquis-de-Terme
Margaux

Château Pouget
Cantenac-Margaux

Château Prieuré-Lichine
Cantenac-Margaux

Château Saint-Pierre
Saint-Julien

Château Talbot
Saint-Julien

Cinquième grands crus classés

Château Batailley
Pauillac

Château Belgrave
Saint-Laurent

Château Camensac
Saint-Laurent

Château Cantermerle
Macau

Château Clerc-Milon
Pauillac

Château Cos-Labory
Saint-Estèphe

Château Croizet-Bages
Pauillac

Château Dauzac
Labarde-Margaux

Château Grand-Puy-Ducasse
Pauillac

Château Grand-Puy-Lacoste
Pauillac

Château Haut-Bages-Libéral
Pauillac

Château Haut-Batailley
Pauillac

Château Lynch-Bages
Pauillac

Château Lynch-Moussas
Pauillac

Château Monton d'Armailhac
Pauillac

Château Pédesclaux
Pauillac

Château Pontet-Canet
Pauillac

Château du Tertre
Arsac-Margaux



Voilà pour les grands crus classés.
Maintenant les Crus Bourgeois.

Très attendu, la classification des Crus Bourgeois à Bordeaux comprend 247 Châteaux tous dans le Médoc:

- Cru Bourgeois Exceptionnel (9 Châteaux: Chasse Spleen, Haut Marbuzet, Labegorce Zede, Ormes de Pez, Pez, Phelan Segur, Potensac, Poujeaux et Sira)
- Cru Bourgeois Supérieur (87 Châteaux)
- Cru Bourgeois (151 Châteaux).

La Chambre de Commerce de Bordeaux a sélectionné parmi 490 Châteaux sur des critères de terroir, vinification, contrôle de qualité et histoire.

Les Crus Bourgeois sont de très beaux vins offrant d'intéressant rapport qualité-prix comparés aux grands crus classés.

Petit rappel sur la classification à Bordeaux:

Premiers grands crus classés
Deuxièmes grands crus classés
Troisièmes grands crus classés
Quatrièmes grands crus classés
Cinquièmes grands crus classés
Crus Bourgeois
Crus Artisans
Saint Emilion
Graves

Liste des Crus Bourgeois
nouvelle loi, Juin 2003

Crus Bourgeois Exceptionnels:

Château Chasse-Spleen (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Haut-Marbuzet (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Labegorce Zédé (Soussans, Margaux)
Château Ormes-de-Pez (Les) (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Pez (de) (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Phélan Ségur (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Potensac (Ordonnac, Médoc)
Château Poujeaux (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Siran (Labarde, Margaux)

Crus bourgeois supérieurs:

Château Agassac (d') (Ludon-Médoc, Haut-Médoc)
Château Angludet (d') (Cantenac, Margaux)
Château Anthonic (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Arche (d') (Ludon-Médoc, Haut-Médoc)
Château Arnauld (Arcins, Haut-Médoc)
Château Arsac (d') (Arsac, Margaux)
Château Beaumont (Cussac-Fort-Médoc, Haut-Médoc)
Château Beau-Site (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Biston-Brillette (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Boscq (Le) (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Bournac (Civrac, Médoc)
Château Brillette (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Cambon La Pelouse (Macau, Haut-Médoc)
Château Cap-Léon-Veyrin (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Cardonne (La) (Blaignan, Médoc)
Château Caronne Sainte-Gemme (Saint-Laurent-Médoc, Haut-Médoc)
Château Castera Saint-Germain-d'Esteuil, Médoc)
Château Chambert-Marbuzet (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Charmail Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Cissac (Cissac-Médoc, Haut-Médoc)
Château Citran (Avensan, Haut-Médoc)
Château Clarke (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Clauzet (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Clément Pichon (Parempuyre, Haut-Médoc)
Château Colombier-Ponpelou (Pauillac, Pauillac)
Château Coufran Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Crock (Le) (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Dutruch Grand Poujeaux (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Escurac (d') (Civrac, Médoc)
Château Fonbadet (Pauillac, Pauillac)
Château Fonréaud (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Fourcas Dupré (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Fourcas Hosten (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Furcas Loubaney (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Giana (du) (Saint-Julien-Beychevelle, Saint-Julien)
Château Grands Chênes (Les) (Saint-Christoly-de-Médoc, Médoc)
Château Gressier Grand Poujeaux (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Greysac (Bégadan, Médoc)
Château Gurgue (La) (Margaux, Margaux)
Château Hanteillan (Cissac-Médoc, Haut-Médoc)
Château Haut-Bages Monpelou (Pauillac, Pauillac)
Château Haye (La) (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Labegorce (Margaux, Margaux)
Château Lamarque (de) (Lamarque, Haut-Médoc)
Château Lamothe Bergeron (Cussac-Fort-Médoc, Haut-Médoc)
Château Lanessan (Cussac-Fort-Médoc, Haut-Médoc)
Château Larose Trintaudon (Saint-Laurent-Médoc, Haut-Médoc)
Château Lestage (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Lestage Simon (Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Lilian Ladouys (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Liversan (Saint-Sauveur, Haut-Médoc)
Château Loudenne (Saint-Yzans-de-Médoc, Médoc)
Château Malescasse (Lamarque, Haut-Médoc)
Château Malleret (de) (Le Pian-Médoc, Haut-Médoc)
Château Maucaillou (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Maucamps (Macau, Haut-Médoc)
Château Mayne Lalande (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Meyney (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Monbrison (Arsac, Margaux)
Château Moulin à Vent (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Moulin de La Rose (Saint-Julien-de-Beychevelle, Saint-Julien)
Château Ormes Sorbet (Les) (Couquèques, Médoc)
Château Paloumey (Ludon-Médoc, Haut-Médoc)
Château Patache d'Aux (Bégadan, Médoc)
Château Paveil de Luze (Soussans, Margaux)
Château Petit Bocq (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Pibran (Pauillac, Pauillac)
Château Ramage La Batisse (Saint-Sauveur, Haut-Médoc)
Château Reysson (Vertheuil, Haut-Médoc)
Château Rollan de By (Bégadan, Médoc)
Château Saransot-Dupré (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Ségur (Parempuyre, Haut-Médoc)
Château Sénéjac (Le Pian-Médoc, Haut-Médoc)
Château Soudars (Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Taillan (du) (Le Taillan-Médoc, Haut-Médoc)
Château Terrey Gros Cailloux (Saint-Julien-Beychevelle, Saint-Julien)
Château Tour de By (La) (Bégadan, Médoc)
Château Tour de Mons (La) (Soussans, Margaux)
Château Tour de Pez (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Tour du Haut Moulin (Cussac-Fort-Médoc, Haut-Médoc)
Château Tour Haut Caussan (Blaignan, Médoc)
Château Tronquoy-Lalande (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Verdignan (Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Vieux Robin (Bégadan, Médoc)
Château Villegorge (de) (Avensan, Haut-Médoc)


Crus Bourgeois:

Château Andron Blanquet (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Aney (Cussac-Fort-Médoc, Haut-Médoc)
Château Arcins (d') (Arcins, Haut-Médoc)
Château Argenteyre (L') (Bégadan, Médoc)
Château Aurilhac (d') (Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Balac (Saint-Laurent-Médoc, Haut-Médoc)
Château Barateau (Saint-Laurent-Médoc, Haut-Médoc)
Château Bardis (Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Barreyres (Arcins, Haut-Médoc)
Château Baudan (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Beau-Site Haut-Vignoble (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Bégadanet (Bégadan, Médoc)
Château Bel Air (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Bel Air (Cussac-Fort-Médoc, Haut-Médoc)
Château Bel Orme Tronquoy-de-Lalande (Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Bel-Air Lagrave (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Belles Graves (des) (Ordonnac, Médoc)
Château Bessan Ségur (Civrac, Médoc)
Château Bibian (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Blaignan (Blaignan, Médoc)
Château Boscq (Le) (Bégadan, Médoc)
Château Bourdieu (Le) (Valeyrac, Médoc)
Château Bourdieu (Le) (Vertheuil, Haut-Médoc)
Château Braude (de) (Macau, Haut-Médoc)
Château Breuil (du) (Cissac-Médoc, Haut-Médoc)
Château Bridane (La) (Saint-Julien-Beychevelle, Saint-Julien)
Château Brousteras (des) (Saint-Yzans-de-Médoc, Médoc)
Château Cabans (des) (Bégadan, Médoc)
Château Cap de Haut (Lamarque, Haut-Médoc)
Château Capbern Gasqueton (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Chantelys (Prignac-en-Médoc, Médoc)
Château Clare (La) (Bégadan, Médoc)
Château Commanderie (La) (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Coteau (Le) (Arsac, Margaux)
Château Coutelin Merville (Saint-Estèphe, Saint-Esèphe)
Château Croix (de La) (Ordonnac, Médoc)
Château Dasvin-Bel-Air (Macau, Haut-Médoc)
Château David (Vensac, Médoc)
Château Devise d'Ardilley (Saint-Laurent-Médoc, Haut-Médoc)
Château Deyrem Valentin (Soussans, Margaux)
Château Dillon (Blanquefort, Haut-Médoc)
Château Domeyne (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Donissan (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Ducluzeau (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Duplessis (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Duplessis Fabre (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Duthil (Le Pian-Médoc, Haut-Médoc)
Château Ermitage (L') (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Escot (d') (Lesparre-Médoc, Médoc)
Château Fleur Milon (La) (Pauillac, Pauillac)
Château Fleur Peyrabon (La) (Saint-Sauveur, Pauillac)
Château Fon du Berger (La) (Saint-Sauveur, Haut-Médoc)
Château Fontesteau (Saint-Sauveur, Haut-Médoc)
Château Fontis (Ordonnac, Médoc)
Château Galiane (La) (Soussans, Margaux)
Château Gironville (de) (Macau, Haut-Médoc)
Château Gorce (La) (Blaignan, Médoc)
Château Gorre (La) (Bégadan, Médoc)
Château Grand Clapeau Olivier (Blanquefort, Haut-Médoc)
Château Grandis (Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Granins Grand Poujeaux (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Grivière (Blaignan, Médoc)
Château Haut-Beauséjour (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Haut-Bellevue (Lamarque, Haut-Médoc)
Château Haut Breton Larigaudière (Soussans, Margaux)
Château Haut-Canteloup (Saint-Christoly-de-Médoc, Médoc)
Château Haut-Madrac (Saint-Sauveur, Haut-Médoc)
Château Haut-Maurac (Saint-Yzans-de-Médoc, Médoc)
Château Houissant (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Hourbanon (Prignac-en-Médoc, Médoc)
Château Hourtin-Ducasse (Saint-Sauveur, Haut-Médoc)
Château Labadie (Bégadan, Médoc)
Château Ladouys (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Laffitte Carcasset (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Laffitte Laujac (Bégadan, Médoc)
Château Lafon (Prignac-en-Médoc, Médoc)
Château Lalande (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Lalande (Saint-Julien-Beychevelle, Saint-Julien)
Château Lamothe-Cissac (Cissac-Médoc, Haut-Médoc)
Château Larose Perganson (Saint-Laurent-Médoc, Haut-Médoc)
Château Larrivaux (Cissac-Médoc, Haut-Médoc)
Château Larruau (Margaux, Margaux)
Château Laujac (Bégadan, Médoc)
Château Lauzette-Declercq (La) (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Leyssac (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Lieujean (Saint-Sauveur, Haut-Médoc)
Château Liouner (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Lousteauneuf (Valeyrac, Médoc)
Château Magnol (Blanquefort, Haut-Médoc)
Château Marbuzet (de) (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Marsac Séguineau (Soussans, Margaux)
Château Martinens (Cantenac, Margaux)
Château Maurac (Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Mazails (Saint-Yzans-de-Médoc, Médoc)
Château Meynieu (Le) (Vertheuil, Haut-Médoc)
Château Meyre (Avensan, Haut-Médoc)
Château Moines (Les) (Couquèques, Médoc)
Château Mongravey (Arsac, Margaux)
Château Monteil d'Arsac (Le) (Arsac, Haut-Médoc)
Château Morin (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Moulin Rouge (du) (Cussac-Fort-Médoc, Haut-Médoc)
Château Mouline (La) (Moulis-en-Médoc, Moulis-en-Médoc)
Château Muret (Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Noaillac (Jau-Dignac-Loirac, Médoc)
Châreau Perier (du) (Saint-Christoly-de-Médoc, Médoc)
Château Pey (Le) (Bégadan, Médoc)
Château Peyrabon (Saint-Sauveur, Haut-Médoc)
Château Peyredon Lagravette (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Peyre-Lebade (Listrac-Médoc, Haut-Médoc)
Château Picard (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Plantey (Pauillac, Pauillac)
Château Poitevin (Jau-Dignac-Loirac, Médoc)
Château Pomys (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Pontac Lynch (Cantenac, Margaux)
Château Pontey (Blaignan, Médoc)
Château Pontoise Cabarrus (Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Puy Castéra (Cissac-Médoc, Haut-Médoc)
Château Ramafort (Blaignan, Médoc)
Château Raux (du) (Cussac-Fort-Médoc, Haut-Médoc)
Château Raze Beauvallet (La) (Civrac, Médoc)
Château Retout (du) (Cussac-Fort-Médoc, Haut-Médoc)
Château Reverdi (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Roquegrave (Valeyrac, Médoc)
Château Saint-Ahon (Blanquefort, Haut-Médoc)
Château Saint-Aubin (Saint-Sauveur, Médoc)
Château Saint-Christophe (Saint-Christoly-de-Médoc, Médoc)
Château Saint-Estèphe (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Saint-Hilaire (Queyrac, Médoc)
Château Saint-Paul (Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Segue Longue (Jau-Dignac-Loirac, Médoc)
Château Ségur de Cabanac (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Semeillan Mazeau (Listrac-Médoc, Listrac-Médoc)
Château Senilhac (Saint-Seurin-de-Cadourne, Haut-Médoc)
Château Sipian (Valeyrac, Médoc)
Château Tayac (Soussans, Margaux)
Château Temple (Le) (Valeyrac, Médoc)
Château Teynac (Saint-Julien-Beychevelle, Saint-Julien)
Château Tonnelle (La) (Cissac-Médoc, Haut-Médoc)
Château Tour Blanche (Saint-Christoly-de-Médoc, Médoc)
Château Tour de Bessan (La) (Cantenac, Margaux)
Château Tour des Termes (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Tour-du-Roc (Arcins, Haut-Médoc)
Château Tour Prignac (Prignac-en-Médoc, Médoc)
Château Tour Saint-Bonnet (Saint-Christoly-de-Médoc, Médoc)
Château Tour Saint-Fort (Saint-Estèphe, Saint-Estèphe)
Château Tour Saint-Joseph (Cissac-Médoc, Haut-Médoc)
Château Trois Moulins (Macau, Haut-Médoc)
Château Tuileries (Les) (Saint-Yzans-de-Médoc, Médoc)
Château Vernous (Lesparre, Médoc)
Château Vieux Château Landon (Bégadan, Médoc)
Château Villambis (de) (Cissac-Médoc, Haut-Médoc)

Château Guitignan - Moulis Cru Bourgeois - 2005


En attendant de gouter le second vin du Château Gruaud-Larose (2nd grand cru classé), je me suis penché sur un Moulis qui vaut le détour.

Le Château Guitignan à été classé Cru Bourgeois en 1932.
Un sol de graves (vous savez les petits galets qu'on trouve au bord de la mer) garonnaises de Guntz, un terroir exploité depuis le 17eme siecle.

Composé de Merlot (60%), Cabernet Sauvignon (32%), Cabernet Franc (5%) et (mon chouchou) Petit Verdot (3%) (on arrive bien à 100%)

Médaille de bronze au concours général agricole de Paris en 2007, je l'ai dégusté en 3 temps.
Mise en carafe immédiate à l'ouverture (la bouteille complète), 2 ou 3 heures après j'ai pu commencer la dégustation. Ce n'est que 3 jours plus tard (avec des dégustations successives) que le vin à vraiment pris son envol.



La nez reste le point fort de ce vin. très subtil en bouche il est caractérisé par ce gout de violette, cet arôme de café moulu typique des Moulis. Des tanins très fin, une allonge assez faible, mais c'est un vin jeune.

Bien qu'un peu léger, je l'ai particulièrement apprécié avec des tartines d'houmous (oui oui, de la purée de pois chiche) si le goût manquait "d'accroches", le nez rattrapait l'ensemble, et largement.

Un vin féminin plutôt réussi.

dimanche 22 juin 2008

Vins italiens

Le restaurant Italien qui à ouvert en face de chez moi est bien sympathique.
Ouvert en août 2007, ce restaurant est sans conteste le meilleur "italien" de Paris (en tout cas du 11eme).
Le cadre est très sympathique (tout a été rénové), le serveur à l'écoute et le chef passe régulièrement recueillir l'avis des clients. Il n'y a que le congélateur situé près de la fenêtre qui gâche un peu "l'acoustique" du restaurant, mais en choisissant une table éloignée tout est parfait.
Je suis revenu à plusieurs reprises (et j'y retournerais) pour gouter toutes les spécialités.
Les plats, entrées et desserts du jour sont toujours à la hauteur de la carte.
Les pâtes sont faites maison, les sauces et accompagnements sont de qualité et, petit détail non négligeable, le chef fait lui-même son pain aux olives.
J'adore.

Bref, revenons au sujet : le vin.

Lors de mon premier passage au restaurant, je me suis dirigé vers un "Chianti", le Maculan Brentino.
On revient toujours à ce principe immuable, la localité prime. Un vin de terroir accompagne à merveille la cuisine du terroir. Une salade de cresson, de la viande de boeuf séché, un pain aux olives, des pates "maison" avec une sauce au gorgonzola... Inoubliable avec ce petit vin, un nez de cassis, un gout de Merlot, j'aime beaucoup.

Lors de mon second passage, j'ai été tenté par le Rivera "Rupicolo".
Un arôme de fruit plus noir que le précédent, une allonge plus conséquente également, un nez de café moulu, fruité. Une belle découverte.

J'ai dégusté un blanc lors de mon 3eme passage.
Oui alors le nom va faire rire plus d'un geek, Fedora je ne pensais pas que ça venait de là ?
Bref un petit blanc léger, fruité, qui accompagne très bien la salade et la pizza.

vendredi 13 juin 2008

Domaine de Villemajou - Corbières Boutenac - 2005


Intéressant ce Corbières, un nez incroyable, j'ai rarement vu ça. En fait le vin ne trouve sa puissance que dans le nez, en bouche il reste fade à mon goût. Mais le nez ... On peut passer des heures à le sentir.


Je l'ai laissé plusieurs jours en carafe espérant avoir un goût plus prononcé. Le nez était toujours là, toujours aussi puissant et riche, mais en bouche ... Un calme plat.
Dommage, cependant je ne regrette pas mon achat, même avec un goût subtil, le nez restera dans ma mémoire.

vendredi 30 mai 2008

Domaine du Tariquet famille Grassa - Les Premières Grives - 2007


Un blanc, acheté chez ma fromagère préférée, et difficile de rester indifférent. Je ne suis pourtant pas fan des blancs en règle générale, mais là ...

Le caractère est exotique et gourmand. On à la un vin, rond, structuré, riche et surtout on à une fraicheur incroyable.

Bonheur immédiat, on à un vrai moelleux équilibré qui laisse la place à une note finale de raisin frais... Il faut vraiment le gouter il est incroyable !

lundi 19 mai 2008

Château La Lagune - Haut Médoc Grand Cru Classé - 2004


Pour commencer, une description de l'assemblage :
  • 60% Carbernet Sauvignon
  • 30% Merlot
  • 10% Petit Verdot
13°, 2004 voilà pour une rapide description.

Chateau La Lagune, 3e grand cru classé de Bordeaux.
Le vin du Chateau La Lagune est réputé pour sa finesse, son élégance et sa complexité aromatique. (site web : www.chateau-lalagune.com)

Je conseille à tout le monde de visionner la video en ligne. On comprend tout, sur le cru, les vendanges, la vinification, etc ...
Maintenant mon appréciation:

Matière ronde, veloutée. Nez très fruité, et en bouche ... Boum, un festival de fruits noirs, cerises confites, j'ai cru sentir le méchoui, la viande grillée... On sent le vin de grande garde, la vinification parfaite, l'approche de l'excellence. Déjà fan des Haut-Médoc, je reste sous le charme de ce 3eme grand cru classé de 1855.

Je savoure les dernières gouttes en écrivant ce post, ce vin me rappel les terres de la gironde, les champs, les graves, ... Cette couleur, intense, est incomparable.

Un des meilleurs cru qu'il m'est été donné de gouter.

dimanche 11 mai 2008

Domaine du Saut de l'Aigue - Coteaux du Languedoc - 2004


Je suis allez voir un nouveau caviste (Olivier tu manque au crew !) je voulais tenter "au diable rouge", une petite échope non loin du Nicolas de la rue de Charonne, mais pas de chance, fermé aujourd'hui. Je jette un coup d'oeil sur le site Nicolas, et un petit utilitaire bien pratique permet de trouver le magasin le plus proche de chez sois. Le Nicolas siuté rue de Bagnolet est le plus proche de chez moi. (Mais par rapport à la rue de Charonne, il faut monter au lieu de descendre). Je me lance. J'arrive devant le magasin et d'emblée, il parait très grand.
J'entre et je commence à discuter avec le caviste. Très bonne impression. Comble du bonheur, le magasin est surtout constitué de vin rouge.

Je me lache sur un "trésor" que je commenterais très prochainement (une fois que je l'aurais gouté), disons que j'en revais et l'occasion s'est présentée et voilà. Mais chut, plus un mot, suite au prochain post.
Une mamie passe et demande une multitude de choses au caviste qui garde son sang froid (c'est un métier). Une fois partie, le caviste respire et reprend la discussion avec moi. Je cherche un vin méditéranéen. On discute vins du sud, il me conseille ce Coteaux du Languedoc.

"Vous verrez, vous faites gouter ce vin en aveugle à n'importe qui, il vous dira : "c'est un Bordeaux ? Excellent !" "

Pour un prix modeste j'achète la bouteille.

Rappel des conseils d'usage par le caviste "Mettez le en carafe au moins une ou deux heure avant de le déguster". Sage parole.

Avec un équipement de pro (merci les collègues), j'ouvre facilement la bouteille.
Je plonge le nez sur le goulot et sur le bouchon. On sent déjà une maturation quasi parfaite. Hop, mise en carafe, et attente. Une heure et demi plus tard, je me verse un verre (oui un). La couleur, grenat sombre, est saisissante. La maturité se voit. En faisant tourner la carafe je vois un peu de dépôt.


Goût : là je dit banco. Il mérite amplement sa médaille d'argent aux Vinalies internationales de 2007: des tanins fondus, une force incroyable et une allonge tout aussi puissante. Exemplaire.


Merci à Dan, Alien Workshop, le vinea crew, les caves Nicolas, la famille et les autres

vendredi 2 mai 2008

J. Claude Rateau - Bourgogne - 2004

Acheté à Naturalia, je cherchais un Bourgogne, c'est un peu tard que je me suis rendu compte de l'âge de ce cru (4 ans), un Bourgogne vieillit rarement bien.

A l'ouverture rien de particulier. Un nez timide, et une couleur légèrement violette pas vraiment cristalline.

Après une journée en carafe le vin à enfin pris son ampleur. Pas vraiment incroyable mais pas mauvais du tout. Un peu trop léger à mon gout, un peu fade.

jeudi 1 mai 2008

multicolore

Départ d'un collègue pour la Bretagne, pot de départ à fêter dignement, je suis chargé "du vin". Je suis partit sur un mélange de couleur, un vrai arc en ciel. Gigondas, Tavel, Sancerre, et Monbazillac. 

La bonne nouvelle c'est que tout à été bu. Aucun vin ne m'a déçu. Une préférence pour le Sancerre, vraiment très fruité. D'ordinaire pas fan du rosé, je reconnais que le Tavel était excellent. Le Gigondas manquait un peu de corps, mais fruité il à plut à tout le monde. 

Le Monbazillac avait le goût d'un Monbazillac :) avec un peu de foie gras c'est le paradis. 

Château La Cardonne - Médoc - 2002

Arrivée avec ma douce dans ce restaurant typique de Paris, j'ai commandé les spécialités. Escargots, magret de canard et pommes de terre à l'ail, j'ai regardé attentivement la carte des vins qui ne proposait que des bonnes choses ...

Je discute un peu avec le sommelier, avec le canard ... Un bon bordeaux. 
Il me recommande ce petit médoc 2002. 

Un équilibre parfait. Une très belle allonge, une saveur de Médoc :) difficile de le décrire mieux. Subtil tout de même sans être léger. Un vrai régal. 

Les Dames de Vergy - Bourgogne Hautes Cotes de Nuit - 2003

Déçu. 
Oui comme quoi, tout peut arriver. Un grand cru comme ce Bourgogne, un prix ... Elevé, on s'attend à un minimum de goût. Et là, fade. 
Le nez est très correct, la couleur rubis, inspire confiance, on est en présence d'un vrai Bourgogne... Pourtant dès qu'on goûte ... Le calme plat. 
Aucune distinction, on à l'impression de boire de l'eau avec un colorant "vin". 

Peut être ai-je trop attendu pour le déguster, passer 4 ou 5 ans, les Bourgognes se sentent mal. C'est un vin qui se conserve mal en général. Pourtant les Dames de Vergy c'est la classe au dessus, un vin de garde surtout pour une année comme ça. 

Rien n'est simple, rien n'est obligé dans le monde du vin, en voici une belle preuve. 

Wolfhouse - Merlot - 2004

La Californie ... Le temple du libéralisme et des excès en tout genre, la monnaie référence à l'origine de tout les scandales financier, les donneurs de leçon qui ferait mieux de se regarder le nombril, bref vous l'aurez compris, je suis pas fan des USA. 
Mais chez Nicolas c'est la découverte des vins du monde. La caviste me dit qu'elle à adoré ce vin, et que franchement il vaut le détour. 
Vu le prix (moins de 5 euros), je me lance (j'avais pris quelques cru bourgeois du Médoc, et du Bourgogne, j'étais tranquille)

Difficile pour moi de le comparer, je ne suis pas spécialiste des vins méditerranéens. Mais il me rappel un peu le Médéa algérien, ou encore ce petit vin italien (j'ai oublié le nom) que j'avais bu à Rome. 
Très très fruité, un arrière goût un peu troublant mais pas désagréable qui rappel l'écorce de l'arbre ou du tonneau. 

Reste à espérer que le raisin n'est pas issu d'une culture OGM chère à ce grand pays,  j'ai quelques doutes aussi sur la vinification et sur le fait que la bouteille ne contient aucun dépôt...

Mais je suis médisant et je fais des fautes d'orthographe à mon âge alors qui suis-je pour critiquer hein? Tout simplement un humain qui pense encore peu ...

Domaine de Longue Toque - Gigondas - 2005


Limite parfait. Peut être un degré d'alcool élevé, qui se sent au bout du 3 ou 4ème verre... 
Pourtant une saveur de compote de fruit noir, pas trop sucré mais caramélisé, le mois de mai arrive et l'odeur du printemps ressort avec ce Gigondas 2005. Pourtant jeune, il à toute sa garde, toute sa force. Carafé bien sur, avec une salade au chèvre il marque l'esprit. 

jeudi 10 avril 2008

Château Fonroque - Saint Emilion Grand Cru Classé - 2004


www.chateaufonroque.com

Je ne me défini pas comme étant un grand "fan" du Saint Emilion, mes tentatives dans ce domaine était tout de même ... Sympathiques mais pas transcendantes. Et là, une bonne surprise. Vraiment bonne même. Fonroque c'est bien sur un nom, mais aussi un vin qui se distingue.
88% de Merlot, 12% de Cabernet Franc, c'est surtout par le nez que ce vin se démarque.
Puissant, je reviendrais plus tard sur ma critique, je vais tranquillement finir la bouteille ...

20 mai : je reviens sur ce post. Je reviens sur les Saint-Emilion.
C'est à partir de 1959 que les vins de Saint-Émilion ont été classés. Contrairement au classement de 1855, il est révisable tous les 10 ans. Il a été revu quatre fois depuis sa création en 1959, 1969, 1986 (les 10 ans n'ont pas été respectés), 1996 et 2006.
(source wikipedia)

samedi 29 mars 2008

Château Latour Camblanes - Premières Côtes de Bordeaux - 2005


Wow. Que dire à propos de ce vin ?
Je n'avais pas été "surpris" depuis longtemps, en goutant un vin. Là il faut bien reconnaitre que le mélange arôme de brique, de bois, et de fruit noir est parfait. Sans être trop charnu, ce gout prononcé est vraiment distingué.
Je dit "miam".

Grand Ménage 2008


La récupération des étiquettes sur les bouteilles n'est point chose aisée ... La méthode traditionnelle de collage (Merci à Château Cissac par exemple) était parfaite. Un simple bain dans l'eau froide, et hop l'étiquette glisse toute seule. Mais pour la plupart des crus que j'avais conservé, le collage est tel que l'étiquette plisse, mouille, le décollage est impossible. Il ne me reste que les photos en souvenirs, mes critiques, et une étagère qui respire mieux ;)

C'est repartit pour une année de dégustation.

lundi 10 mars 2008

Chateau de Malleret - Haut-Médoc - 2002

2eme essai pour ce Haut-Médoc. Mon amour du Haut-Médoc, et mon gout évoluant, j'ai voulu re-tester ce cru , 2002 l'année des merveilles, et un Château Malleret en pleine forme. Il faut compter 14 euros la bouteille, comparativement à la qualité du vin, c'est peu cher payé. J'ai réuni les conditions nécessaire à la deuxième dégustation de ce cru :


Une mise en carafe de 24h, un pain aux céréales, du très bon fromage (rien ne vaut un bon Beaufort pour déguster un Bordeaux, c'est mon avis personnel bien sur, question de goût, mais essayez et vous verrez... Le MontD'or fait ressortir les tanins d'une façon originale, à essayer aussi.)
45% Cabernet-Sauvignon, 55% Merlot , il faut le servir à température moyenne (18° semble parfait).

J'ai cette fois pu faire partager ma passion pour ce cru. (En le comparant au Saint Joseph de mon post précédent, on se rend bien compte du niveau supérieur, et dans tout les domaines, nez, bouche, allonge). Le nez , d'une force incroyable, subjugue, n'ayons pas peur des mots. Il euphorise, ce gout de fruit noirs, cette tenue en bouche ... Je regrette de pas avoir acheté d'avantage de bouteilles ... Mais je ne veux surtout pas m'en lasser et garder ce souvenir, cette saveur dans ma mémoire.

samedi 8 mars 2008

Cave de Saint Désirat - Saint Joseph - 2006

Pas vraiment une surprise ce Saint Joseph, 11,60 euros la bouteille, on sent immédiatement (après une mise en carafe) le gout si prononcé du Syrah, ce cépage Rhônes-alpins qui donne toute la puissance au Saint Joseph. Souple et gouleyant mais sans plus, il m'a manqué ce petit "+" qui fait que j'apprecie réellement un vin.

VINIFICATION
Le Saint Joseph rouge est vinifié de façon traditionnelle avec une macération de 15 à 18 jours en cuve.

DÉGUSTATION
D´une couleur rouge soutenue, le nez est en revanche réellement le point fort de ce vin. Il dégage des arômes de fruits rouges (cassis, mûres...) et d´épices.

MÉDAILLES ET COMMENTAIRES
Concours des grands vins de France Macon 2005
Saint Joseph 2003 Médaille de Bronze

Concours agricole Paris 2003
Saint Joseph 2001 Médaille d’Or

Concours des grands vins de France Macon 2003
Saint Joseph 2001 Médaille d’Or

Concours agricole Paris 2002
Saint Joseph 2000 Médaille d’Argent

Concours des grands vins de France Macon 2002
Saint Joseph 2000 Médaille de Bronze


Robert M. PARKER, THE WINE ADVOCATE (1997)
"This excellent cooperative specializes in Saint Joseph. The following cuvées are all well-made wines available for modest prices. The 1995 Saint Joseph exhibits a dark ruby/purple color, followed by a clean, cassis-scented nose, elegant, medium-bodied flavors, and sweet tannin, it should be drunk over the next 3-5 years."

Robert PARKER, LES VINS DE LA VALLEE DU RHÔNE (Sept 98)
Saint Joseph Rouge 1995 - La robe rubis-pourpre foncé du 1995 précède un nez net aux senteurs de cassis. La bouche révèle un ensemble élégant et moyennement corsé, marqué par des tanins doux. A boire dans les 3 à 5 ans. (6/97)
Note : 85

mardi 12 février 2008

Domaine Hippolyte Thevenot - Chorey les Beaune - 2004

"Il est bon ce Chorey !"
C'est avec cette petite phrase que j'ai été convaincu d'emporter cette bouteille.
J'avais une bonne raison de la prendre, ma nouvelle carafe à vin attendait un vin jeune, qui a besoin de respirer.


A vrai dire j'ai été un peu déçu. J'aime les vins qui ont du coffre, et un Bourgogne, de 4 ans, ... C'est pas vraiment son truc.
Mais il faut reconnaitre que le vin est d'une grande qualité. L'arôme, bien que subtil, est très intéressant. On obtient une sensation de pureté, une chose etrange, comme si le vin avait atteint un équilibre parfait.

Je fais bien tourner le vin dans ma carafe, les arômes s'exhalent, une note fraiche et sucrée, cette couleur, claire, sympathique tout de meme.

mardi 5 février 2008

Château Villefranche - Graves - 2000

- rouge -

Une robe qui rappel la myrtille, une odeur qui rappel le fruit noir, un gout proche de la framboise, de la myrtille et de la prune ... Un equilibre parfait.

8 ans d'age et des tanins doux et fondus ... Il ne se boit pas, il se déguste, on le garde en bouche pour découvrir tout ce potentiel, cette force muri sur un sol graveleux.

Une vrai réussite, un Graves rouge, de robe grenat soutenu, de bouche corsée, parfumé (framboise mûre), de belle charpente.

Ce château est très bien classé. L’une des plus anciennes propriétés du Sauternais, située sur le plateau du Haut-Barsac, à proximité du Ciron.

Le vignoble (Sémillon, Sauvignon et Muscadelle) possède une grande variété de sols avec une prédominance argilo-calcaire.

lundi 4 février 2008

Le P'tit Roubié - vin du pays de l'hérault - 2006

- blanc -
J'ai trouvé ce vin à Naturalia, qui à une belle galerie de vin bio.
Ce petit vin blanc est une bonne découverte. Assemblage Perret et Sauvignon, mise en bouteille au domaine, Floriane et Olivier Ozan nous donne un petit vin, léger, qui se boit très frais et qui sent bon le sud de la France.

Certifié ECOCERT, voilà un vin blanc à bas prix, respectant l'agriculture biologique et qui nous rapproche un peu plus de la saison estivale ...


dimanche 27 janvier 2008

Château Colombier-Monpelou - Pauillac cru bourgeois supérieur - 2000

Château Colombier Monpelou
Grand Vin de Pauillac
Le Château Colombier Monpelou, Cru Bourgeois Supérieur, d'AOC Pauillac possède 24 hectares de vignoble sur une croupe graveleuse argilo-calcaire.
Le vignoble est encépagé de Cabernet Sauvignon 55%, Merlot noir 35%, Cabernet franc 5% et petit Verdot 5%.
La famille Jugla sait, à l'aide d'une vinification traditionnelle, élaborer un fin, suave et de garde.

Vendanges à la machine puis tris sur table.
Elevage de 15 à 16 mois en barriques à 40% neuves.

Voilà pour la description. Je ne saurais dire si j'ai préferé ce cru , au cru précedent (Ndlr: Château Cissac - Haut-Médoc cru bourgeois - 1999)

Mais tout est là: ce goût de fruit noirs, cette enveloppe...
L'attaque est franche (comme souvent dans les Bordeaux de ce millésime), le bouquet est subtil, j'ai eu du mal à avoir une idée d'après le bouquet (mais mon nez n'est pas infaillible), mais au gouter ... Un vrai corps, charpenté, fruité tout de même, et une longueur ... Raaa lovely ;)
Pauillac rulez

samedi 12 janvier 2008

Château Cissac - Haut-Médoc cru bourgeois - 1999

Une vrai réussite.
En 1985, on à fêté le centenaire de ce château qui porte le nom de la commune. Il est né de la réunion de deux propriétés. En 1855, Louis Mondon acquiert le Château Martigny contigu à une propriété qu'il possedait déà : le Château Abiet.
Ce n'est que 30 ans plus tard qu'apparaît le nom Château Cissac.

Le vignoble s'étend sur un plateau de graves fines de bonne épaisseur sur un socle argilo-calcaire imposant la pose de drains. Le Cabernet franc peu adapté au sol n'à pas été replanté, d'où la forte proportion de Carbernet-Sauvignon. Le vignoble qui n'à pas gelé en 1956, atteint un age supérieur à la moyenne.

Château Cissac est l'un des rares crus demeuré fidèle aux cuve de fermentation en bois. Le vin de presse s'écoule d'un pressoir pneumatique à baudruches. Il est très rarement joint au "grand vin" lequel n'est produit que par de vieilles vignes.


Château Cissac est le contraîre d'un vin mince (fin) ou fluet. Il est gras, plein, rond et s'appuie sur des tannins fins et riches, gages d'une très longue garde.

L'Encépagement est l'un de mes préferé : 75% de Carberenet-Sauvignon, 20% de Merlot et 5% de Petit Verdot.
A l'ouverture le nez était incroyable, à peine besoin de le mettre en carafe, il etait déjà "là".
9 ans d'age, parfaitement mature, des pourritures nobles et solides qui s'accrochent au verre, des grenats très foncés, un gout de fruit cuits et vanillés, une vrai harmonie, une merveille.

dimanche 6 janvier 2008

Sélection Nicolas - Côtes du Rhônes - 2005

- rouge -

Voilà la deuxième bonne surprise que je goute en sélection Nicolas. Pour moins de 5 euros, voilà un vin parfaitement équilibré, très fruité avec une note épicée incroyable. Rien qu'au nez on est surpris, on respire une force qui reste présente en bouche. De quoi passer une agréable soirée entre amis.

mardi 1 janvier 2008

Château des Demoiselles - Côtes de Castillon - 2005

- rouge -Côtes de Castillon. Voilà un vin qui confirme la pensée générale : Le bordelais donne du bon vin, mais la renommée explose le prix. Idem pour les bourgognes. La France donne des vins merveilleux, et ce, sur tout son territoire. Certain vins n'ont pas (encore) une renommée suffisante pour afficher 40 euros les 75cl ...

Donc, à des prix très raisonnables, on peut trouver des vins sublimes. C'est le cas (avis personnel bien entendu) de ce Côtes de Castillon.

Pour un vin si jeune, on est d'emblée surpris par son équilibre. Un nez si puissant pour un vin de moins de 5 ans, ...
En bouche, on est également surpris par ce goût, cette saveur qui donne une note épicée, mais très légèrement, une rondeur franche, une harmonie ... J'ai adoré. Un vin que l'on peut servir pour de grandes occasions culinaires.
Je l'ai dégusté avec du fromage de brebis (sud ouest) du fromage sec et fort en goût. Avec ce vin, waou.

Santé !

Le Clos du Caillou - Côtes du Rhônes - 2004

- rouge -
2004 ... Quelle belle année. Un bouquet des garrigues vraiment réussi.
Le domaine du Clos du Caillou dispose d’un excellent terroir de sable et de galets roulets au nord-est de l’appellation Châteauneuf-du-Pape, entre Beaucastel et Rayas. Une partie des vignes est en appellation Côtes-du-Rhône suite au refus dans les années 30 du propriétaire de laisser entrer sur son domaine les personnes en charge de la délimitation de l’AOC Châteauneuf-du-Pape.

Le Clos du Caillou a été repris en main à partir de 1995 par le sancerrois Jean-Denis Vacheron qui l’a hissé en quelques millésimes tout en haut de la hiérarchie de l’appellation. Robert Parker a tout simplement noté les cuvées Réserve en 1998 et 2000 : 99/100 et le 2001 : 100/100. Malheureusement, ce vigneron talentueux devait décéder accidentellement juste après. Sa femme aidée de Bruno Gaspard, a repris courageusement le domaine et les derniers millésimes 2004 et 2005 sont de très haut-niveau.

Le domaine produit aujourd’hui à nouveau de très grands vins, alliant modernité et terroir. Très séduisants, ces vins offrent un superbe fruité, une texture très pure, et une grande profondeur. Nous vous proposons en quantités limitées quelques bouteilles des excellents 2004 et 2005, comme toujours au prix de la propriété.

Voici quelques critiques apropos de ce vin :

Le Grand Guide des Vins de France 2008 (Bettane & Desseauve) :
« Sylvie Vacheron a repris très courageusement cette propriété relancée à partir de 1995, après le décès accidentel de son mari en 2001. Disposant d’installations performantes et adaptées, elle s’appuie sur des vignes situées au nord-est de l’appellation, dont une bonne partie donne d’exquis côtes du rhône. En Châteauneuf, elle réalise des vins de conception moderne, généreux en alcool mais très amples et fruités : dans les deux cuvées de prestige, Réserve brille par une allonge racée et sa précision aromatique tandis que les Quartz est un vin intense et profond, spectaculaire. »

Les Meilleurs Vins de France 2008 : Classé *
« Situé sur des galets roulés en coteaux et sur des sols sablonneux qui évoquent Rayas, le vignoble du domaine a été, en grande partie, planté dans les années 50 en lieu et place de bois. Il atteint aujourd’hui un âge respectable et les deux Châteauneuf-du-Pape produits, dans un style plutôt moderne, possèdent beaucoup de caractère. Sylvie Vacheron, qui s’est retrouvée seule aux commandes de la propriété en 2002, suite à la disparition tragique de son mari, est désormais épaulée par Bruno Gaspard, en charge des vinifications. Les derniers millésimes se montrent particulièrement réussis.
Modernes et séducteurs en diables, ils savent retranscrire la finesse d’expression de ce très beau terroir. On peut leur reprocher une matière un rien trop lisse et des boisés sublimant la sensation du fruit. A l’inverse, ils brillent par la pureté de leur texture. »


Robert Parker :
« After the tragic death of the young proprietor, Jean-Denis Vacheron, following the 2001 harvest, his widow Sylvie, assisted by winemaker Bruno Gaspard as well as renowned oenologist Philippe Cambie, has gone through a transitional period but has finally gotten this estate back to the brilliant heights her husband achieved between 1998 and 2001. 2004 is a strong vintage but is surpassed/eclipsed by the brilliant wines of 2005. Sylvie Vacheron is to be applauded for maintaining his vision of distinctive wines of world-class quality. The 2004s are the strongest vintage since 2001, but even they have to take a backseat to the 2005s. »


Une vrai réussite.