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dimanche 27 janvier 2008

Château Colombier-Monpelou - Pauillac cru bourgeois supérieur - 2000

Château Colombier Monpelou
Grand Vin de Pauillac
Le Château Colombier Monpelou, Cru Bourgeois Supérieur, d'AOC Pauillac possède 24 hectares de vignoble sur une croupe graveleuse argilo-calcaire.
Le vignoble est encépagé de Cabernet Sauvignon 55%, Merlot noir 35%, Cabernet franc 5% et petit Verdot 5%.
La famille Jugla sait, à l'aide d'une vinification traditionnelle, élaborer un fin, suave et de garde.

Vendanges à la machine puis tris sur table.
Elevage de 15 à 16 mois en barriques à 40% neuves.

Voilà pour la description. Je ne saurais dire si j'ai préferé ce cru , au cru précedent (Ndlr: Château Cissac - Haut-Médoc cru bourgeois - 1999)

Mais tout est là: ce goût de fruit noirs, cette enveloppe...
L'attaque est franche (comme souvent dans les Bordeaux de ce millésime), le bouquet est subtil, j'ai eu du mal à avoir une idée d'après le bouquet (mais mon nez n'est pas infaillible), mais au gouter ... Un vrai corps, charpenté, fruité tout de même, et une longueur ... Raaa lovely ;)
Pauillac rulez

samedi 12 janvier 2008

Château Cissac - Haut-Médoc cru bourgeois - 1999

Une vrai réussite.
En 1985, on à fêté le centenaire de ce château qui porte le nom de la commune. Il est né de la réunion de deux propriétés. En 1855, Louis Mondon acquiert le Château Martigny contigu à une propriété qu'il possedait déà : le Château Abiet.
Ce n'est que 30 ans plus tard qu'apparaît le nom Château Cissac.

Le vignoble s'étend sur un plateau de graves fines de bonne épaisseur sur un socle argilo-calcaire imposant la pose de drains. Le Cabernet franc peu adapté au sol n'à pas été replanté, d'où la forte proportion de Carbernet-Sauvignon. Le vignoble qui n'à pas gelé en 1956, atteint un age supérieur à la moyenne.

Château Cissac est l'un des rares crus demeuré fidèle aux cuve de fermentation en bois. Le vin de presse s'écoule d'un pressoir pneumatique à baudruches. Il est très rarement joint au "grand vin" lequel n'est produit que par de vieilles vignes.


Château Cissac est le contraîre d'un vin mince (fin) ou fluet. Il est gras, plein, rond et s'appuie sur des tannins fins et riches, gages d'une très longue garde.

L'Encépagement est l'un de mes préferé : 75% de Carberenet-Sauvignon, 20% de Merlot et 5% de Petit Verdot.
A l'ouverture le nez était incroyable, à peine besoin de le mettre en carafe, il etait déjà "là".
9 ans d'age, parfaitement mature, des pourritures nobles et solides qui s'accrochent au verre, des grenats très foncés, un gout de fruit cuits et vanillés, une vrai harmonie, une merveille.

dimanche 6 janvier 2008

Sélection Nicolas - Côtes du Rhônes - 2005

- rouge -

Voilà la deuxième bonne surprise que je goute en sélection Nicolas. Pour moins de 5 euros, voilà un vin parfaitement équilibré, très fruité avec une note épicée incroyable. Rien qu'au nez on est surpris, on respire une force qui reste présente en bouche. De quoi passer une agréable soirée entre amis.

mardi 1 janvier 2008

Château des Demoiselles - Côtes de Castillon - 2005

- rouge -Côtes de Castillon. Voilà un vin qui confirme la pensée générale : Le bordelais donne du bon vin, mais la renommée explose le prix. Idem pour les bourgognes. La France donne des vins merveilleux, et ce, sur tout son territoire. Certain vins n'ont pas (encore) une renommée suffisante pour afficher 40 euros les 75cl ...

Donc, à des prix très raisonnables, on peut trouver des vins sublimes. C'est le cas (avis personnel bien entendu) de ce Côtes de Castillon.

Pour un vin si jeune, on est d'emblée surpris par son équilibre. Un nez si puissant pour un vin de moins de 5 ans, ...
En bouche, on est également surpris par ce goût, cette saveur qui donne une note épicée, mais très légèrement, une rondeur franche, une harmonie ... J'ai adoré. Un vin que l'on peut servir pour de grandes occasions culinaires.
Je l'ai dégusté avec du fromage de brebis (sud ouest) du fromage sec et fort en goût. Avec ce vin, waou.

Santé !

Le Clos du Caillou - Côtes du Rhônes - 2004

- rouge -
2004 ... Quelle belle année. Un bouquet des garrigues vraiment réussi.
Le domaine du Clos du Caillou dispose d’un excellent terroir de sable et de galets roulets au nord-est de l’appellation Châteauneuf-du-Pape, entre Beaucastel et Rayas. Une partie des vignes est en appellation Côtes-du-Rhône suite au refus dans les années 30 du propriétaire de laisser entrer sur son domaine les personnes en charge de la délimitation de l’AOC Châteauneuf-du-Pape.

Le Clos du Caillou a été repris en main à partir de 1995 par le sancerrois Jean-Denis Vacheron qui l’a hissé en quelques millésimes tout en haut de la hiérarchie de l’appellation. Robert Parker a tout simplement noté les cuvées Réserve en 1998 et 2000 : 99/100 et le 2001 : 100/100. Malheureusement, ce vigneron talentueux devait décéder accidentellement juste après. Sa femme aidée de Bruno Gaspard, a repris courageusement le domaine et les derniers millésimes 2004 et 2005 sont de très haut-niveau.

Le domaine produit aujourd’hui à nouveau de très grands vins, alliant modernité et terroir. Très séduisants, ces vins offrent un superbe fruité, une texture très pure, et une grande profondeur. Nous vous proposons en quantités limitées quelques bouteilles des excellents 2004 et 2005, comme toujours au prix de la propriété.

Voici quelques critiques apropos de ce vin :

Le Grand Guide des Vins de France 2008 (Bettane & Desseauve) :
« Sylvie Vacheron a repris très courageusement cette propriété relancée à partir de 1995, après le décès accidentel de son mari en 2001. Disposant d’installations performantes et adaptées, elle s’appuie sur des vignes situées au nord-est de l’appellation, dont une bonne partie donne d’exquis côtes du rhône. En Châteauneuf, elle réalise des vins de conception moderne, généreux en alcool mais très amples et fruités : dans les deux cuvées de prestige, Réserve brille par une allonge racée et sa précision aromatique tandis que les Quartz est un vin intense et profond, spectaculaire. »

Les Meilleurs Vins de France 2008 : Classé *
« Situé sur des galets roulés en coteaux et sur des sols sablonneux qui évoquent Rayas, le vignoble du domaine a été, en grande partie, planté dans les années 50 en lieu et place de bois. Il atteint aujourd’hui un âge respectable et les deux Châteauneuf-du-Pape produits, dans un style plutôt moderne, possèdent beaucoup de caractère. Sylvie Vacheron, qui s’est retrouvée seule aux commandes de la propriété en 2002, suite à la disparition tragique de son mari, est désormais épaulée par Bruno Gaspard, en charge des vinifications. Les derniers millésimes se montrent particulièrement réussis.
Modernes et séducteurs en diables, ils savent retranscrire la finesse d’expression de ce très beau terroir. On peut leur reprocher une matière un rien trop lisse et des boisés sublimant la sensation du fruit. A l’inverse, ils brillent par la pureté de leur texture. »


Robert Parker :
« After the tragic death of the young proprietor, Jean-Denis Vacheron, following the 2001 harvest, his widow Sylvie, assisted by winemaker Bruno Gaspard as well as renowned oenologist Philippe Cambie, has gone through a transitional period but has finally gotten this estate back to the brilliant heights her husband achieved between 1998 and 2001. 2004 is a strong vintage but is surpassed/eclipsed by the brilliant wines of 2005. Sylvie Vacheron is to be applauded for maintaining his vision of distinctive wines of world-class quality. The 2004s are the strongest vintage since 2001, but even they have to take a backseat to the 2005s. »


Une vrai réussite.