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mardi 18 décembre 2007

La Salle de Château Poujeaux - Moulis - 2001 (2eme édition)

- rouge -
Je reviens sur une précedente critique : la Salle de Château Poujeaux de 2001, je m'en étais pas vraiment remis de cet épisode malencontreux. Déception, bref, de retour dans le home de sieur Olivier, je vois la bouteille de ce cru "vraiment pas mal" d'après ce qu'on me dit, persistant, je retente le coup, le caviste insiste bien : "s'il est pas bon, s'il à un gout de bouchon, tu me le ramène illico!"

Je pars avec la bouteille, j'arrive chez moi, et, prudent, je pose délicatement la bouteille sur la table. Histoire d'être foncièrement prudent, je la laisse reposer quelques minutes. Je la debouche ensuite et je respire au goulot... Rien à voir avec le premier essai. Du parfum, un nez puissant.

Je verse l'équivalent de 2 bons verres dans la carafe, je tourne légerement pendant quelques minutes. Je verse le contenu d'un verre ... Wow ... Enfin !

Alors niveau cépage c'est le délire :
57% de Merlot, 33% de Carbernet Sauvignon, 5% de Carbernet Franc et 5% de Petit Verdot !

La liste ressemble à une potion magique. On est pas loin de la magie. Le vin n'à été révelé qu'au bout du 2eme jour. (Pourtant dieu sait si j'ai fait tourner ma carafe)
Très soyeux, rond en bouche et puis ce parfum ... Je n'arrive pas vraiment à le qualifier.
La couleur est très soutenue, très profonde. Je zieute un peu par delà le web et je lit que la réussite est due à l'extrème rigueur dans la sélection des cuves ainsi qu'au savoir faire acquis depuis trois générations, récompensé deux fois par la coupe des Crus Bourgeois.

En un mot : ouais.


PS: sur la photo, 2 très grand vin (Moulis et Madiran), je passe sur ce petit vin de Savoie qui n'à rien d'exceptionnel mais qui accompagne parfaitement raclette et autre fondue.



Prenium de Crouseilles - Madiran - 2004

- rouge -

Un vin vraiment réussi. Cabernet Franc et Sauvignon, 2004, on s'attend à de la neutralité, il n'en est rien. L'attaque en bouche s'amorce en souplesse et en rondeur, plein, gras et charnu, des tanins enrobés que j'ai du mal à décrire ici. La finale aromatique est d'une longueur suprenante... Je suis fan.
Vendanges manuelles, élevage en fut de chêne, tres propre, sans faille, je le recommande vivement (le prix est tres raisonnable).



samedi 17 novembre 2007

La Diva - Chardonnay - 2006

- blanc -


Du 24 octobre au 14 novembre, dans le cadre de l'opération "Collection femmes", les magasins Nicolas mettent en avant une trentaine de vins et spiritueux plus spécifiquement choisis pour séduire un public féminin.

Et parmi cette sélection, figure "La Diva" 2006 de Donatien-Bahuaud, un issu du cépage .
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Dans son élégante bouteille tulipe aux formes élancées, ce vin rappelle que, si le est le cépage vedette des vins de pays produits dans le Val de Loire, la présence du chardonnay était attestée dans la région dès le Moyen Age, et le Val de Loire produit encore près de 100 000 hl de vins de pays issus de ce cépage.

Cuvée haut de gamme, "La Diva" présente une jolie robe dorée.
Le premier nez est très aromatique, évoquant des notes de fruits exotiques et de pamplemousse.
En bouche, ce vin gras, d'une grande douceur, est marqué par des notes d'ananas et présente une belle persistance aromatique.

Frais et fruité, voilà un chardonnay qui fera le régal de celles -et ceux !- qui aiment ouvrir un vin blanc à l'apéritif, juste pour le plaisir de partager un verre entre amis.

* La Diva
Vin de Pays du Jardin de la France 2006 Chardonnay
75 cl
6,60 € jusqu'au 14 novembre 2007

Dans le cadre de cette même opération, Nicolas a également retenu le 2005 de Christian Tessier (7,40 €) et, même s'il ne s'agit pas d'un vin de Loire, je ne peux m'empêcher de recommander également la découverte de Colombelle Primeur, le vin de pays des Côtes de Gascogne 2007 de la cave de Plaimont.

merci à vinsdeloire.info :)

jeudi 15 novembre 2007

Château Haut-Gachin - Médoc - 2005

- rouge -
Retour au Médoc avec ce Haut-Gachin particulièrement remarquable.

Le Château Haut Gachin a été acheté par Monsieur Peduzzi dans les années 90. Pendant plus de dix ans toute la production était vendu en vrac au négoce de Bordeaux. Ce n'est que depuis le millésime 2000 que le Château développe lui même ses propres marchés. Encore peu connu au grand public, ce domaine ne demande qu'à s'exprimer à l'avenir.

Présentation technique:

Superficie propriété: 11
Superficie plantée: 9
Densité plantation: 6600 pieds/ha

Conduite du vignoble:

Dans la vigne, tous les travaux sont entrepris dans le respect de l’environnement par l’utilisation de techniques traditionnelles, permettant d’amener la vendange au maximum de son potentiel en qualité et en typicité (taille à Guyot double, palissage, relevage, épamprage, rognage…). Au cours du cycle végétatif de la vigne, de nombreux travaux en vert (ébourgeonnage, éclaircissage, effeuillage) sont effectués dans le but de maîtriser les rendements et d’obtenir une maturité optimal des raisins.

Les vins de cette propriété

Château Haut Gachin (Rouge)

Vinification :La vinification est faite selon les procédés traditionnels. Nous garantissons par notre travail un respect du raisin dans sa transformation. Le domaine a bénéficié de nombreux investissements pour répondre à ses objectifs qualitatif. Elevage :L’élevage de notre vin est effectué en barriques de chêne sur une période de 12 mois avec une proportion de 30 % de bois neuf.

Rien à redire sur cette cuvée 2005, pleine de saveur, une tenue en bouche, de la rondeur.

samedi 10 novembre 2007

Chignin - Vin de Savoie - 2006

- blanc -

Faire une fondue avec un Chignin c'est un peu comme utiliser un Lafite Rothschild pour la cuisson d'un rôti. Ceci dit, je l'ai fait, et sans aucun regret. Alors pour le décrire j'utiliserais le mot "finesse". Le goût n'est pas très prononcé, très léger avec cette saveur caractéristique, qui accompagne à merveille la fondue savoyarde.

Le vignoble de Savoie s'étend sur près de 2000 ha, des coteaux calcaires et ensoleillés de la rive sud du lac Léman (lac dont une partie est française et l'autre suisse) jusqu'à la Combe de Savoie autour de Chambéry et Montmélian en traversant le Rhône.
La vigne s'est implantée pour bénéficier des micro-climats sur les adrets, (jusqu'à 500m d'altitude), les coteaux lumineux, les rives de lac, les sols les mieux drainés, les éboulis calcaires et les moraines pierreuses.

Monte Pietroso - Sicile - 2005

- rouge -
Un petit vin italien, rien de plus ? Il ressemble a un Côtes du Rhônes classique, avec un degré d'alcool plus élevé, un goût légèrement plus sucré. Sympathique.

Baron de Gravelines - Haut Médoc - 2005

- rouge -

Avec du melon, tout est bon. Et puis franchement un Haut-Médoc, même jeune, fruité, une bonne année (2005), rien à redire. On sentait pas trop le petit verdot, un cépage que j'affectionne tout particulièrement. Mais cabernet franc, cabernet sauvignon et merlot... La formule magique.

Que la vie est belle ...

dimanche 4 novembre 2007

Cave de Tain - Crozes Hermitage - 2004

- rouge -
Une bonne découverte. http://www.cavedetain.fr/
Seule colline exposée au sud de la rive gauche de la Vallée du Rhône septentrionale, les terroirs de l'Hermitage donnent peu de raisins mais d'une concentration rare. Les parcelles, au minimum trentenaires, sont rigoureusement sélectionnées pour élaborer les cuvées comme le "Gambert De Loche". Une longue macération (3 à 4 semaines) suivie d'un écoulage à chaud en barriques (100% chêne français neuf pour la cuvée "Gambert De Loche") et d'un élevage de 18 mois révèle toute la finesse, la concentration et la puissance de ce Grand vin de Garde.

Au niveau de la garde je passe, je deguste ce vin immédiatement, et sans aucun regret.

Le Crozes-Hermitage entoure au nord et au sud l'AOC Hermitage.
Ses sols sont caillouteux, chauds et filtrants, faits d'alluvions fluvio glaciaires sur la terrasse des Châssis. On les retrouve faits de loess sur la partie nord de l'appellation, en coteaux.
L'aire d'appellation Crozes Hermitage s'étend sur 11 communes : Serves, Erôme, Gervans, Crozes Hermitage, Larnage, Tain l'Hermitage, Mercurol, Chanos Curson, La Roche de Glun, Beaumont Monteux et Pont de l'Isère.

Une petite région qui donne un vin réellement surprenant.


Rouge (2004)
Cliquez-ici pour voir les distinctions correspondantes Cliquez-ici pour voir les cotations du guide « Bettane & Desseauve » Cliquez-ici pour voir les cotations du guide « Gault Millau »
Cliquez-ici pour voir les cotations du guide « Wine Spectator »
Rouge

Cépage
100% Syrah.

Type de sol
Granitique, alluvions fluvio-glaciaires


Vinification
Sélection sévère des vendanges selon l'origine, la maturité et l'état sanitaire; vendange égrappée totalement; cuvaison 10 à 12 jours; deux remontages par jour; contrôles des températures (30-33°C). Vieillissement partiel 6 à 8 mois en barriques de chêne.


75 cl

Mets-Vins
La belle matière de ce vin lui permettra d'accompagner viandes grillées, gibiers, pâtes en sauce tomate et fromages moyennement relevés. A servir entre 16 et 18°.

2004 Robe grenat sombre. Nez de fruits rouges et fruits noirs, notes mentholées et en finale violette. Bouche : un vin riche, équilibré, plein et harmonieux avec des tanins soyeux et enrobés. Bonne persistance aromatique. Superbe vin typique. Wine spectator 2006 : 87/100

Ce 2004 vaut le détour.

vendredi 2 novembre 2007

Henri Martischang - Alsace Grand Cru Pinot Gris - 2005

- blanc -

Le vin que Francky nous à ramené ce soir là, ben il etait mechamment bon :)
(je lui laisse le soin d'en parler si bon lui semble ...)

DLM - Saint Chinian Vieilles Vignes - 2002

- rouge -
Voilà, c'est LE vin. Etant donné ma faible progression gustative dans les vins de cette région je pense que oui.

Comment décrire cette réussite ? Tout est une question de gout finalement. Mais je vois mal comment quelqu'un pourrait ne pas apprécier ce vin. Tout d'abord de la finesse. Des tanins très fin, une note boisée légère, et le goût du Saint Chinian . Une A.O.C du Languedoc bien connue, que je découvre avec grand plaisir.

Les vignerons de Saint-Chinian utilisent la vinification traditionnelle avec un foulage préalable et parfois un égrappage faisant varier les temps de macération de 6 à 10 jours pour les vins souples, à 10 à 30 jours pour les vins de garde. La macération carbonique est aussi employée sur des vendanges manuelles, surtout pour le carignan et la syrah. Elle repose sur la fermentation interne de chaque grain de raisin, permettant le développement des arômes.

N'hésitez pas si vous pouvez le gouter.

jeudi 1 novembre 2007

Brouilly - Beaujolais - 2004

- rouge -
Très sympathique. Un vin fruité, un vin rouge vif vinifié à l'ancienne avec de la chair et des tanins souples intense aux arômes de fruits rouges qui évoluent vers la réglisse...

Le gamay noir, c'est avec ce seul cépage qu'est fait le Brouilly, j'apprend à le reconnaître.

vendredi 26 octobre 2007

Le Clos de Caveau - Côtes du Rhônes - 2005

- rouge -

Un vin issu de l'agriculture biologique, proposé dans un très bon restaurant ... Mon appétit est aiguisé ..
Un très bon site web : http://www.closdecaveau.com
Le Clos Caveau fait partit des vignerons indépendant, utilise l'agriculture biologique depuis 1989.

LE DOMAINE

Le domaine d'une superficie de 20 hectares s'étend à flanc de coteaux des Dentelles de Montmirail et domine la plaine du Comtat Venaisin. À une altitude de 200 mètres, il se situe à 20 km à l'Est d'Orange et à 35 km au Nord -Est d'Avignon. À Vacqueyras, les vignes sont non seulement en altitude mais isolées et en un seul tenant, ce qui lui donne une situation exceptionnelle. L'environnement y est protégé par une ceinture de forêt méditerranéenne favorisant la culture biologique, sous une couverture micro climatique et géographique idyllique.

C'est en 1990 que l'appellation Vacqueyras village est passé en appellation Cru des Côtes du Rhône septentrionale comme l'est Chateauneuf du Pape et Gigondas ; cela ayant eu pour conséquence une forte limite des rendements, avec un plafond à 37hl/ha, mais surtout une reconnaissance de la qualité des vins produits, ainsi que la particularité de ses terroirs.

Vacqueyras est un village de 1061 habitants qui vit principalement de la viticulture. Avec 1300 ha de vignes, l'appellation se partage entre 45 caves particulières et 130 coopérateurs. Quant à lui le clos de Caveau se compose de 14ha 05a de vignes réparties de la manière suivante : 2ha en appellation Côtes du Rhône situé à Viollès, dans la plaine, nous y produisons un vin rouge, ainsi que du rosé. Le tout composé à 50 % de Syrah et à 50 % de Grenache. 11ha 87a en appellation Vacqueyras, situé tout autour du domaine, nous y produisons des vins rouges. Le Vacqueyras rouge est composé de 70 % Grenache et 30 % Syrah. Le Vacqueyras rouge cuvée Lao Muse uniquement dans les millésimes exceptionnels, il est composé de 60 % Grenache et 40 % Syrah.

Toujours ce même Syrah que j'aime tant et qui donne au vin ce goût si particulier.

HISTORIQUE

1976: Achat du domaine par Gérard Bungener (père du propriétaire actuel) à Stephen Spurrier. Pendant plusieurs années de travaux, le domaine est remis en état, surtout au niveau des bâtiments.
1986: Début de la culture sans produit chimique de synthèse, une démarche respectueuse de l'environnement et du produit est née.
1989: Passage officiel de l'exploitation en culture biologique.
1993: Succession, reprise du domaine par Henri Bungener Fils.
1995: Jérôme Guimberteau devient régisseur du domaine et Anne-Marie Dugas reste gérante.
2000: Nouvelle étiquette.

2004: La famille Bungener s'installe sur le domaine.

2006: Retour de Jérome Guimberteau à Bordeaux et arrivé de Florence Claitte comme Maître du Chaix.

LES ACTEURS DU DOMAINE

M. Bungener Henri; Janet Bungener et leur deux enfants Rose et Louis sont propriétaires du domaine.
Anne-Marie Dugas est la gérante du domaine, elle s'occupe principalement de la comptabilité , présente tous les mercredis.
Florence Claitte gère la vinification et Olivier Robert s'occupe du vignoble.

ITINERAIRE TECHNIQUE VITICOLE

Au mois d'octobre et novembre vient le temps pour le vignoble d'un lifting d'automne, il faut arracher les souches mortes (ce qui permet de limiter les maladies du bois : faire de la prophylaxie), remplacer les piquets-fils de fer cassés. Entretenir les bordures et faire les trous de remplacements pour les jeunes pieds de vignes du printemps.

Au niveau du sol un labour de chaussage permet de protéger les pieds de vignes de l'hiver. Début décembre, c'est la taille d'hiver qui commence, elle permet de limiter les rendements à 30/35 hectolitres et de bien pérenniser notre culture. Mars, la taille se finit par les jeunes plantiers, tel est le dicton : "Taille tôt, taille tard, rien ne vaut la taille de mars". Fin mars ou début avril le réchauffement des sols apporte la fumure organique d'entretient, dans le rang en herbés. Ceci optimise la dynamique biologique.

ITINERAIRE TECHNIQUE OENOLOGIQUE

Septembre, le mois tant attendu : après un an de travail sur les vignes a élaboré des raisins de qualité, vient le moment crucial des vendanges. Des analyses de prélèvement de grains dans les différentes parcelles décideront d'une stratégie particulière de récolte pour le millésime.

On commence les vendanges manuelles avec une équipe de 8 coupeurs aux alentours du 20 et 25 septembre. Elles se finissent au domaine autour du 10-15 octobre. Le raisin étant ramassé et rapidement transporté à la cave (proximité des vignes), il sera mis dans un érafloir-fouloir. Cet appareil nous permet d'enlever la partie verte de la grappe (rafle) et d'éclater légèrement les grains de raisins pour une meilleure extraction (macération péliculaire préfermentaire). Le raisin sera ensuite entonné dans les cuves ciment pour y subir la fermentation alcoolique lévurienne. Le lévurage des cuves s'effectue avec des levures autochtones que le domaine a pris soin de préparer quelques jours avant les vendanges en laissant fermenter le jus de grappe de raisin levain. Ils travaillent avec des levures du terroir, liées au millésime (différentes chaque année), il en sera de même pour les fermentation malolactique. La fermentation se déroulera ainsi pendant 10 à 15 jours durant lesquels ils pratiquent des remontages et des délestages. Après la fermentation alcoolique lévurienne, le marc et le vin seront encore travaillés pour une cuvaison totale de 25 à 35 jours. La macération finale à chaud, délestage et pigeage leur permettent une extraction et une fixation maximale des tanins, polyphénols et anthocyanes. Vers novembre, décembre, la fermentation malo-lactique se fait naturellement. Après cette dernière, un soutirage est effectué afin d'enlever les lies grossières. Un élevage d'environ 6 mois sur lies fines permet d'enrober les tanins et de donner plus de gras au vin. Un minimum de soutirage et un travail des vins minutieux nous permet de garder un maximum de gaz carbonique naturellement protecteur du vin. Toutes les actions sur l'élevage des vins sont raisonnées sur la diminution des doses de so2.

La mise en bouteille s'effectue avec un prestataire de service, ce qui leur permet d'utiliser un matériel performant : rinçeuse de bouteilles, remplissage sous vide, égaliseur de niveau au gaz neutre, bouchage sous vie et marquage du numéro de lot. Après la mise en bouteille en décembre ou avril, les bouteilles sont stockées debout 3 à 5 jours avant de les coucher en palette afin de laisser le liège naturel reprendre toutes ses qualités. Ce n'est qu'après un stockage de 4 à 6 mois que les vins sont disponibles à la vente. Un minimum de 2 ans leur est nécessaire pour nous offrir toutes les qualités de leurs Vacqueyras. Le temps d'élevage leur permet de ne pas faire subire un choc thermique au vin (précipitation tartrique) ni de dépouiller avec des filtrations. Tout ce respect du vin leur permet d'élaborer un produit unique de par la mise en valeur des terroirs et de la complexité intrinsèque "de ce breuvage des dieux".

LA COMMERCIALISATION

100 % de la production est vendue par l'expoitant. Les vins du Clos de Caveau sont également exportés en : Suisse, Allemagne, U.S.A, Angleterre, Belgique, Hollande, Danemark, Suede, Canada, Chine, Singapour, Taiwan et Japon. La vente en France est faite principalement à la propriété, dans divers salons régionaux et nationaux ainsi que par correspondance. Les expéditions nous permettent de garder les liens avec nos clients lorsque. Le Clos de Caveau, c'est un potentiel de :
10 000 bouteilles de côtes du Rhône.
55 000 bouteilles de Vacqueyras.

L'AGROBIOLOGIE

L' agrobiologie induit une vision plus critique et perfectionniste et moins élitiste de la viticulture biologique. Le domaine suit le cahier des charges européen, contrôlé par les organismes certificateurs ECOCERT, BIOSUISSE et SOIL ASSOCIATION, mais va surtout bien au-delà. Voici les principaux points de leur vision des méthodes agrobiologiques :

- Cultiver en respectant la plante et de l'environnement.
- Respecter la biodiversité de la faune et de la flore.
- Équilibrer les surfaces agricoles et les parcelles écologiques compensatoires : talus, haies, bois...
- Limiter les intrants
- Recycler les déchets par un tri sélectif, traiter les effluents viticoles.- Observer l'interaction de la plante et du sol (il n'y a pas de mauvaises herbes, mais des plantes indésirables pour des raisons techniques mais non agronomiques.)
- Respecter le milieu naturel de l'environnement et du sol . Un sol parfait n'existe pas, la qualité et la typicité sont le fondement de la notion de terroir.

L'agrobiologie en viticulture est revendiquée. Elle est la finalisation d'un produit commercial. L'œnologie biologique (même si elle n'est pas reconnue officiellement) est également fascinante et leur permet de mener à bien des actions. Ainsi l'absence d'utilisation d'OGM ou d'intrants œnologiques, la diminution des doses du So2 sont autant de paramètres finalisant la démarche.

Très sympathique, j'irais faire un tour au gîte à l'occasion...

Domaine Maby la Fermade - Lirac - 2006

- rouge -
Somptueux... Je découvre le Lirac à travers ce fantastique Domaine Maby la Fermade de 2006.
(Médaille d'or au concours général agricole de Paris en 2007)

C'est un Lirac rouge. La famille MABY est très connue dans les Côtes du Rhône tant pour la renommée très ancienne de ses Tavel que pour le travail qu'elle a su faire sur le cépage Mourvèdre avec ses Lirac rouges.
Encépagement : Grenache 45 % , Mourvèdre 45 %, Syrah 5 %, Carignan 5 %

Toujours le Syrah, un cépage que je sais reconnaitre facilement et que j'apprécie de plus en plus...
La robe franche d'un rubis soutenu, nez complexe avec dans un premier temps des fruits rouges, par la suite un nez de moka légèrement épicé. La bouche est bien structurée avec des tanins fins mais puissants et légèrement vanillés. Elégant et équilibré, complexe et long en bouche, il est très désaltérant au final, mais je crois dirais que c'est le cas pour bon nombre de côtes du rhônes... (Je vais surement m'attirer les foudres de pas mal de caviste en disant celà :) )
Je n'ai pas laché mon verre de la soirée, j'etais vraiment sous le charme de ce vin. A ne pas manquer.

Cairanne - Côtes du Rhônes Village - 2005

- rouge -


J'ai été à Avignon pendant une semaine, j'ai pu tester de nombreux restaurant et gouter des vins typique de la région.
Je commence par un vin de table qui m'a surprit. Un Cairanne "grand classique", un petit Côtes tout ce qu'il y'a de plus sympathique. Il faut dire que j'ai déguster ce vin avec des mets tous plus succulents les uns que les autres...

Alors au niveau de l'encépagement, Grenache 70 %, Syrah 20 %, Vieux Carignan 10 %. Le goût est unique, typique. Au niveau du terroir, sur la commune de Cairanne, la majorité de l'exploitation est située en altitude, vers 150 mètres ; terroir sec, argilo-calcaire où les grenaches et les vieux carignans s'expriment à tout petit rendement sur des sols très maigres et fortement calcaire.

J'avais donc un peu peur de l'appelation "Côtes du Rhônes village", je m'attendais à un petit vin, un peu fade.
C'est au contraire un vin de fort caractère, particulièrement gouleyant qui se combine à merveille avec le pavé de foie gras.

mardi 23 octobre 2007

Château Teynac - Saint Julien - 2004

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Total respect. Je ne dirais pas le prix de cettte bouteille (n° 032454), l'appelation Saint-Julien c'est pas vraiment pour le petit peuple. Passé cette mesure sociale on est en presence d'une merveille.

Belle robe vermeille, un peu violette, mais sombre, obscure.
Je fais tourner mon vin, on sent l'opacité, le coté charnu. On est face à un grand vin.
Le nez ... "Oh my god" (c) des groseilles, un vent frais, la rosée du matin, ... foudroyant , j'ai rarement eu cet effet, sauf peut etre avec les haut medoc...

Niveau gout, c'est une belle allonge, de la saveur de fruit, l'age du vin empeche je pense un gain en tanin, en saveur, en force, cependant on est émerveillé: tout se tient, on garde le gout en bouche, meme apres avoir mangé un morceau de fromage (merci à la tome de Savoie), on a ce gout, subtil melange entre charnu et delicat.

vendredi 5 octobre 2007

Gevrey-Chambertin - Bouchard Père & fils - Bourgogne - 2004

- rouge -
Le Vignoble de Gevrey Chambertin est situé en Côte de Nuits. Cet approvisionnement provient d'une parcelle sélectionnée dans la partie Nord de l'appellation Gevrey Chambertin et qui se situe à flanc de coteaux, à la limite des Premiers Crus.
D'une belle robe rubis profond, ce vin présente des arômes intenses de fruits rouges sur une pointe de chocolat, le tout rehaussée par une touche vanillée. En bouche, c'est un vin bien structuré, bien équilibré et charnu. Il possède une belle combinaison aromatique sur une note boisée bien présente et relayée par des tannins arrondis.
Belle amplitude et bonne persistance.

Ce qui est amusant quand on decouvre les vins, c'est de comparer l'aspect.


Ici on a à gauche le Bourgogne et à droite un Pauillac... On voit immédiatement la difference. Il suffit de gouter et de sentir pour voir également des differences éclatantes...

dimanche 30 septembre 2007

Château Rouget - Pomerol - 2002

- rouge -

Il suffit de taper "Pomerol" dans google pour sans rendre compte, l'appellation à ses lettres de noblesse, son histoire.

Le prix est là, et d'entrée de jeu, le vin n'est pas dans la catégorie "abordable".

Pomerol est un vieux témoin de la civilisation romaine. Son plateau était sillonné jadis par deux voies antiques, dont l'une était suivie par le poète Ausone, lorsqu'il se rendait du port de Condat, près de Libourne, à sa villa de Lucaniac.

Ce furent d'abord les Romains, puis les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem qui cultivèrent la vigne dans cette paroisse. Dévastés et abandonnés pendant la guerre de Cent Ans, les vignobles furent reconstitués au cours des quinzième et seizième siècles. Depuis lors, la viticulture à Pomerol a connu
un essor grandissant.

La notoriété de ce grand cru s'affirme chaque jour davantage. Les négociants des meilleurs marchés internationaux s'attachent à leur faire des visites régulières pour les déguster et les acheter.

Maintenant, le château Rouget.
Sur le site du château on peut lire :
"
Connu depuis déjà deux siècles, le grand vin de Pomerol château ROUGET tire son nom de Rougier, son ancien terroir, plus vaste qu'aujourd'hui. Cité dans les ouvrages de référence (Cox et Ferret) dès 1868 pour la qualité de son vin, le château a su conserver son charme de toujours : une façade intacte couverte de lierre, un parc centenaire accueillent le visiteur du XXIe siècle comme ils accueillaient celui du XIXe.

Propriétaire de Château ROUGET depuis 1992, la famille LABRUYERE préserve amoureusement ce passé tout autant qu'elle prépare l'avenir. Nouvelle venue à Bordeaux, elle n'est pourtant pas novice en matière vinicole : à sa tête se trouve en effet Jean-Pierre Labruyère, héritier d'une longue famille issue de la viticulture beaujolaise.

Après la rénovation nécessaire d'une partie du vignoble, il s'est attaché à celle du cuvier et des chais, aujourd'hui parmi les plus performants de l'appellation.
Enrichies en 1999 de deux hectares, acquis auprès de prestigieux châteaux voisins, les vignes de Château ROUGET s'étendent aujourd'hui sur 18 hectares. Elles sont âgées d'une trentaine d'année en moyenne, sur un sol argilo-graveleux, parfois argilo-silicieux, et un sous-sol d'alios ferrugineux.

Sous l'impulsion de Michel ROLLAND, œnologue de réputation internationale, chargé depuis 1997 du suivi du vignoble et du vin, et d'Antoine RIBEIRO, Chef de Culture du Domaine, les deux cépages (85% de merlot et 15% de cabernet-sauvignon) sont vendangés le plus tard possible, manuellement et en petites cagettes, afin de respecter au mieux la parfaite maturité des raisins. Ils sont ensuite vinifiés en cuves en bois de 50 et 60 hl afin d'affiner la sélection parcellaire et valoriser chaque lot, complétées par des cuves en inox. Toute l'installation est thermo-régulée.

Le souci constant de la qualité optimale a présidé à la naissance, dès 1992, d'un second vin baptisé VIEUX CHÂTEAU DES TEMPLIERS. Rond et charmeur, il se déguste plus rapidement que CHÂTEAU ROUGET, laissant le temps à ce dernier de développer à loisir complexité, élégance et les fameux arômes si typiques de Pomerol : truffes, violette et baies rouges.

Sans oublier " l'effet millésime " et la petite touche maison qui donnent à Rouget son caractère unique depuis plus de deux siècles et pour longtemps."

Niveau fiche tecnique :

Nom Château ROUGET
Appellation POMEROL
Surface 18 Hectares divisés en trois groupes de parcelles dont la majorité sur la plateau de Pomerol
Production 6 500 caisses environ (80 000 bouteilles), 50% de 1er vin et 50% de second vin en second vin, VIEUX CHÂTEAU DES TEMPLIERS, créé en 1992
afin de réserver au Château ROUGET le meilleur de la récolte.
Propriétaire Depuis 1992, famille LABRUYERE, vignerons d'origine bourguignonne.
Jean-Pierre LABRUYERE est à la tête de ce groupe familial.
Chef de culture Antoine RIBEIRO
Oenologue Conseil Michel ROLLAND - Ludwig VANNERON
Sol Argilo-graveleux sur sous-sol d'alios ferrugineux.
Encépagement Merlot noir 85% - Cabernet franc 15% Porte greffe 3309 C et 101-14
Densité de plantation 6000 pieds/ha
Age moyen 30 ans
Rendement 30 - 35 HL/ha
Vendanges Manuelles et en cagettes
Cuves Cuves en bois de 50 et 60 hl afin d'affiner la sélection parcellaire et
valoriser chaque lot, complétées par des cuves en inox, toute
l'installation est thermo-régulée.
Durée de macération 20 à 30 jours selon les lots et les millésimes.
T° de fermentation 28 - 30
Elevage En fûts de chêne renouvelés par moitié chaque année. Fermentation
malolactique en barriques. Elevage de 15 à 18 mois. Collage traditionnel
au blanc d'oeuf frais. Si nécessaire, léger filtrage avant la mise en bouteille.
Embouteillage Au château
Commercialisation Négoce Bordelais

Rien à redire ... Une grande richesse dans ce vin. De la subtilité, une belle allonge, une gout de fruit murs prononcé. La qualité est bien là et pour ma part, je range ce vin dans la categorie "je n'oublierais pas". Difficile toutefois pour moi de l'expliquer. Le nez ne ressemble à aucun Bordeaux, difficile à décrire donc, seule la robe est caractéristique des crus de la région. Pour le reste ... Goutez.

dimanche 23 septembre 2007

Le Bec En Sabot - Pessac Leognan - 2003

- rouge -
Le restaurant "La Panse" à Grenoble, me laisse un sentiment mitigé, certes la qualité des produits est là, mais l'accueil, le service, laissent un peu à désirer. Enfin passons, j'ai pu gouter un foie gras au vinaigre balsamique en entrée :


Remarquable... Suivi d'un magret de canard au miel, que j'ai accompagné d'un Pessac Leognan sympathique. Oui sympathique car un peu trop jeune à mon gout...

2003, manque de charisme, de caractère. On a débouché la bouteille devant moi et je prefere nettement qu'on me le serve en carafe, ou dans une bouteille débouchée la veille ou le matin même. Mais en le faisant tourner au fond de mon verre j'arrive à le faire naître, et un parfum de graves, de fruits noirs se degage tout de même. J'ai reussi à trouver des informations sur ce vin :


Généralités
Notes de dégustationVin de consommation rapide avec un potentiel de garde de 2-3 ans.

Emballage et conditionnement
Nombre de rangées9
Nombre de caisses/rangée5
Nombre de caisses par palette50
Poids de la palette850 kgs
Quantité minimum d'achat600
Quantité disponible6000

Vignoble
% de raisin / cépage (type de vin)50 % cabernet sauvignon 50 % merlot
Terroirgraves profondes
Facteurs climatiques pour maturité / conditions requises pour les vendangesTrès bonnes conditions climatiques pour ce superbe millésime.
Date de récoltefin septembre à mi-octobre
Type de récoltemanuelles

Vinification (fermentation)
Méthode7 à 10 jours de fermebtation alcoolique puis 3 à 4 semaines de macération avec contrôle des températures.
Température30-32 °C
Fermentation malolactiqueen cuves

Fût
Fabricant (tonnelier)seguin moreau / marques / boutes / vicard
Age du fûtbarriques de 3 vins
Type de boischêne français
Intensité du brûlagemoyen
Durée de vieillissement10 mois
Pourcentage de nouveaux fûts0

Bouteille
Date de mise en bouteille2004/06/17
Potentiel de garde2-3 ans
Taille du bouchon49x24
Matériau du bouchonliège
Type de bouteillelourde

Ce qui me surprend c'est la catégorie de ce vin : "vin tranquille" , amusant. Sans être transcendant il accompagne très bien le canard. Un vin de table, sans plus.

Trapiche Oak Cask - Malbec Mendoza - 2005

- rouge -
Voilà une vrai curiosité réussie. Un vin d'Argentine. On s'attend, au départ, à un vin du sud, très fruité et alcoolisé. Un vin à 13,5° tout de même, après 2 verres, on se relève difficilement de sa chaise. Le malbec est un raisin qui n'est pas très répandu dans nos vignes en France. C'est un cépage qui donne un vin très charnu et ici on est dans les Andes, à une altitude proche de 3000m, rien à voir avec notre climat, notre terroir de manière générale.

élevé en fut de chêne, c'est une vrai réussite. Un gout vraiment différent des crus bordelais, des bourgognes ou des cotes du Rhône. Le malbec donne un parfum de violette, donne du gain au vin, on à un coté très charpenté, et en même temps très fruité, une saveur et un nez de miel.

Une vrai bonne surprise donc, à découvrir...

dimanche 16 septembre 2007

Château Croizet Bages - Pauillac 5eme Grand Cru Classé - 1999


- rouge -

Fiche technique :
Age moyen du vignoble : 25
Surface : 30 ha
Terroir : Graves, sables compacts, sables graveleux ferrugineux, puis 2 à 3 m de graves avec sables blancs


C'est un 5eme cru classé. J'ai pris cette bouteille dans un supermarché, une fois n'est pas coutume, lors de la foire au vin de septembre 2007.
Un Pauillac d’une couleur très sombre d’où s’échappent des arômes de fruits rouges et noirs subtilement parés de notes vanillées et grillées. Pour le plaisir de la jeunesse ;)

Ce n'est pas une année exceptionnelle pour le Pauillac, mais c'est une bonne année, le vin est très clair, les tanins très fin, il est subtil et très efficace.
Ce nez ... Je suis conquis par ce nez de fruit, je compare avec le Château Labadie que je n'avais pas terminé. Le nez est bien plus prononcé sur le Pauillac (je suis tenté de dire "heureusement"), plus de puissance, et niveau saveur idem, le pauillac bien que plus fin tiens mieux en bouche, il est mieux construit, mais l'appelation grand cru classé n'est pas là pour amuser la gallerie. En tout cas on le verifie bien.

samedi 15 septembre 2007

Château Les Faix - Premières Côtes de Blaye - 2004

- rouge -
Je m'etais résolu à ne pas craquer sur le Médoc dans ce restaurant de la rue de Charonne. Très beau temps de septembre, je mange avec une amie en térasse et elle me laisse choisir le vin.

Un cotes de blaye ... Je me laisse tenter.

Jeune, trop jeune surement. C'est un petit vin agreable, qui ne cloche pas mais qui manque serieusement d'allonge, de puissance. Un nez vanillé, petit, et niveau gout on retrouve l'esprit, cotes de blaye, mais encore une fois trop légère à mon gout. Enfin a 18 euros la bouteille dans un restaurant, ça reste correct.

vendredi 14 septembre 2007

Château Labadie - Médoc Cru Bourgeois - 2004

- rouge -
Just avant de partir pour la fête de l'huma le vendredi (nous sommes le mercredi 12 septembre) j'ouvre la bouteille qui ne m'inspire rien de particulier. 7euros80, Olivier m'en dit du bien mais je me dit que je commence à tout connaître du Médoc, enfin on verra bien.

Vendredi 14 septembre, je me verse un verre gigantesque et je me prepare des sandwichs saucisson / beurre. (Produits bio)

je le respire ... Oh my god ... Gigantesque.
A l'heure où j'ecris ces lignes j'ai encore un verre à la main, je l'adore. Je m'explique.
Donc le nez, rien que pour ça presque, il vaut le coup.
Je trouve le nez particulierement torrefié, un vague air de café au premier abord, puis une note franche de vanille, de fruits rouges...
Mais tres puissant le nez, tres présent. Pour un vin finalement très jeune c'est surprenant.
Ensuite je le goute.

Une très belle allonge, de la sève, particulièrement gouleyant, moins prononcé toutefois que le nez, l'age forcement.

Il merite amplement sa medaille, et c'est bon comme "Labadie" ! ;)
(pardon aux familles, tout ça)

mardi 11 septembre 2007

Château Baury - Margaux - 2005

- rouge -
Nez de noyau, de cerise confite, une touche de pruneau, de la chaleur ... Là franchement on tombe sous le charme, belle couleur, c'est un medoc, les tanins sont souple, on à une belle allonge, c'est croquant.

Non vraiment Margaux ne faillit pas à sa reputation, rien à redire, je suis conquis.
Une belle reussite pour 16euros70, y'a pas à hesiter.

samedi 8 septembre 2007

Château d'Arche - Haut Médoc Cru Bourgeois Supérieur - 2003

- rouge -
-20% de rédduction, autant en profiter. La foire au vin c'est l'occasion de remplir un peu sa cave, de gouter par mal de cru, ça aide à faire passer la rentrée de septembre...

Première bouteille que je veux tester, ce Haut-Médoc pas mal plébiscité par mon caviste.
En un mot : souplesse.

Rien à voir avec les années précedentes, ni avec les autres Haut-Médoc que j'ai précedemment testé. Nez de café et de pain d'épices ; de jolis tannins enrobés. Gouleyant, en première approche j'ai cru à un vin timide, mais il est bien là. J'avais un peu peur etant donné la jeunesse de ce vin. Aucune crainte, toute la force est là, et reste longtemps en bouche. Une réussite meme si je ne retrouve pas exactement le gout typique de mes Haut-Médoc préferés.

vendredi 31 août 2007

Marquis de Fonséguille -Vacqueyras - 2005

- rouge -

L'appelation "Vins TENTATION" je ne connaissais pas. (Vous non plus ?)
Je n'avais également jamais gouté de Vacqueras, donc c'est avec plaisirs que j'ai longuement gouté cette cuvé 2005. Médaille d’Argent au Concours Foire aux Vins d’Avignon 2005 et
Médaille d'Or au Concours Foire aux Vins d'Orange 2001 si je ne m'abuse...

Bel exemple d'un vin sur la fraîcheur et la pureté du fruit. Nez intense de petits fruits des bois, fraises écrasées et myrtilles. Une bouche sur le fruit mais bien structurée. Belle matière sans aucune lourdeur. Subtile finale réglissée. En résumé, j'adopte le Vacqueyras dans mes références !

Au niveau cépage, c'est la découverte totale : 60% Grenache, 30% Syrah, 10% Cinsault/Mourvèdre...

Habitué au Merlot et autre Cabernet Franc, c'est la surprise totale.
Je me renseigne d'avantage sur la vin :

Avec des pratiques culturales raisonnées, les traitements phytosanitaires sont réduits au maximum pour produire un vin pur et naturel.
Deux types de vinifications : l'une traditionnelle pour le grenache et le mourvèdre, l'autre du type "macération carbonique" pour la syrah afin d'extraire un maximum d'arômes de fruits. L’assemblage de ces deux vinifications nous permet d'obtenir ce vin généreux tout en gardant l’expression de son fruit.
Rendement moyen de 32hl / hectare.


Voilà pour les détails techniques. Ce vin m'à enchanté, tellement le goût est nouveau pour moi. J'attend d'en boire d'autres pour me faire une idée précise de l'appelation.

Domaine de la Saurine - Côtes du Rhône - 2005

- rouge -
Un petit Côtes, de temps en temps ... Ca ne fait pas de mal.
Vin de pays, vin de table, ce Côtes du Rhônes porte toutes les dénominations que l'on veut. Il n'en reste pas loin très gouleyant.
La plupart des Côtes que j'ai gouté manque de caractère. Avec un vin aussi jeune il ne faut pas s'attendre à une belle cuisse. Mais ce parfum, boisé, très different de ce que l'on trouve dans le bordelais, m'a séduit.
On trouve toujours de bon produit dans la région. Je vais continuer ma dégustation du coté de ma région. (Que finalement je connais bien mal).

vendredi 3 août 2007

Réserve Nicolas - Médoc - 2004

- rouge -
Je pensais trouver un produit purement commercial (Nicolas tout ça), c'etait la dernière bouteille du Millésime, (N° 45839 pour info) 13,5° quand même, je m'attend à une note très fruitée/sucrée.

Comment le résumer ?
J'ouvre le vin, je le verse en carafe, je me verse un verre également, je le fais tourner et je respire.

Le nez est terrible. Un bouquet subtil de sous-bois et de cassis, je suis sous le charme.
Je goûte, une expression fine et délicate sur des tannins fondus.

Olivier n'etant pas là, je lui reparlerais de cette bouteille à son retour (merci à ses stagiaires pour tenir la boutique pendant l'été).
Pour 6 euros 90, elle vaut le detour.

Château d'Arcins - Haut Médoc Cru Bourgeois - 2004

- rouge -

Le château d'Arcins fût l'un des premiers vignobles du Haut-Médoc puisqu'il peut s'enorgeuillir d'avoir été développé par la commanderie des templiers en 1300.

Acquise en 1971 par la famille Castel, la propriété étend aujourd'hui les 100 hectares de sont vignoble sur de très jolis terroirs de graves, de sables et d'argiles.
L'assemblage se compose de 55% de Carbernet Sauvignon pour 45% de Merlot.

2004 c'est un millésime. (en gros une super bonne année)

Alors voilà ce que je peux en dire :
Une belle robe sombre, intense. Déjà là on reconnait le Haut-Médoc. (Oui rien qu'à la couleur)
Plein de caractère, le nez est très médocain, ce vin de belle sature propose une bouche puissante et grasse.

Etonnant de maturité, les arômes de fruit de rouges et noirs se développent dans un bel équilibre d'ensemble. La finale (j'aime les finales) persistante fait honneur à son terroir. C'est vraiment une des plus belles réussite du millésime que j'ai pu gouter.

Mouton Cadet - Bordeaux - 2003

- rouge -




"Le vin, il naît, puis il vit, mais point ne meurt, en l'homme il survit"
- Baron Philippe (1902-1988)

Créé dans les années 1930 par le baron Philippe, viticulteur et poète, Mouton Cadet Rouge associe la tradition bordelaise de l'assemblage aux valeurs d'authenticité et d'exigence qui sont, depuis toujours la fierté de la famille Philippe de Rotschild.

Ce vin, jeune, à un potentiel que je ne soupconnait pas. Il à une capacité de vieillissement interessante je pense. (Mais bon il est bu)
Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Merlot.
Il a un bel équilibre, une rondeur que j'aime beaucoup.

C'est l'un des premiers terroirs vinicoles du monde, et ma fois, on sent le terroir ancien.
Leger, sympathique.