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dimanche 22 juillet 2007

Château de Malleret - Haut Médoc Cru Bourgeois - 2002

- rouge -

Décidémment , je ne suis jamais déçu avec le Haut Médoc... Cette bouteille là n'échappe pas à la rêgle. Achetée chez Olivier mon caviste fétiche, elle à parcouru des centaines de kilomètres pour venir s'ouvrir à Montbeliard.

Le nez typique des Haut Médoc pour commencer. Même si l'ouverture de la bouteille était précipité, le nez était bien présent. Bien sur, le lendemain, la bouteille à eu le temps de décanter d'avantage, et c'etait un vrai régal.
Un vrai goût de Mures, j'ai même trouvé un nez citronné, un mélange de fruit du soleil.
Dégusté avec une fondue brassane, une salade de chevre chaud, mes convives était enchantés.

Ce cru à recu la médaille d'or du concours agricole de 2005, amplement mérité...

samedi 14 juillet 2007

Clos Canon - Saint Emilion Grand Cru - 2003

- rouge -
J'entre ce jour sans idée précise, j'avais juste lu quelques articles sur les second vin des grands domaines, et j'avais Château Canon en tête, j'arrive chez mon marchand de vin.
tout sourire, il me dit "Qu'est-ce que vous recherchez ?"

moi : "euh ... Vous avez du Château Canon ?"
Sourire en face.
Il me présente une bouteille de Clos Canon, second vin du domaine.
J'ai attendu une occasion spéciale pour ouvrir la bouteille, à 28 euros 50, j'esperais qu'il serait à la hauteur. J'ai un sentiment mitigé.

Une robe sombre, légèrement tuilée, un nez brioché que j'ai trouvé un peu leger. Manque d'accent par rapport aux Haut Médoc que j'avais gouté précedemment.

Le vin est cependant franc, avec des tanins fondus et veloutés. C'est timide mais séducteur.
J'attend de gouter un vrai Château Canon, un vrai grand cru (et non un second vin) pour comparer.

Château La fleur Peilhan - Saint Emilion Grand Cru - 2002

- rouge -
J'ai acheté cette bouteille dans une grande surface, et elle n'à pas repondu à mes attentes. Acheter en grande surface m'avait souvent rapporté de bonnes et heureuses surprises, là rien. Je n'avais peut être pas assez decanté le vin, mais même apres une journée d'ouverture, toujours aussi plat. Dommage.

Château de Chambert Le Causse - Cahors - 2003

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Le Cahors est produit dans le lot et dans la région de Bergerac, autour de la bonne ville de Cahors (sans dec). C'est l'un des plus anciens vignobles de France.

C'est un vin rouge puissant. Souvent âpre dans sa jeunesse puis remarquable après quelques années en cave, donc pour un 2003, c'est pas mal. Le goût est bien là. C'est un vin robuste. En fait tout pousse sur un sol essentiellement calcaire (On à pas l'A.O.C sinon) les cépages :
Merlot, Tannat et Côt (aussi appelé Malbec). Original, j'aime beaucoup.

Château Bel-Air - Saint Chinian - 2004

- rouge -
On dirait le sud ... Bel-Air, Saint-Chinian. Pas de doûte. C'est un A.O.C du languedoc, donc dans ma tête, très fruité, peu de tanin (la jeunesse du vin aidant), leger, idéal pour les grillades.

Je me renseigne un peu sur le vin.
Les vignerons de Saint-Chinian utilisent la vinification traditionnelle avec un foulage préalable et parfois un égrappage faisant varier les temps de macération de 6 à 10 jours pour les vins souples, à 10 à 30 jours pour les vins de garde. La macération carbonique est aussi employée sur des vendanges manuelles, surtout pour le carignan et la syrah. Elle repose sur la fermentation interne de chaque grain de raisin, permettant le développement des arômes.

Le rendu est à la hauteur. Je craignais la surdose de sucre, je suis rassuré. Il reste un peu trop leger à mon goût cependant. Le garder un an ou deux aurait été une bonne idée.

Hautes-Côtes de Beaune - Bourgogne - 2005

- rouge -
Mon ancien patron, originaire de la Bourgogne m'avait fait gouter un Hautes-Côtes de Beaune, et j'avais fait "miam".
Donc me revoilà chez mon caviste,
"hello, tu as un Côtes de Beaune ?"

- ( sourire du caviste à lunettes) "oui"
Et me voilà heureux avec cette charmante petite bouteille.


Merci à la famille Vaucher. Un vin vraiment efficace, j'ai sifflé la bouteille en deux temps trois mouvements. A peine ouverte, la bouteille respirait déjà pleinement, déployait tout ses aromes. Reussi.

Clos de la Commaraine Monopole - Pommard - 2004

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La Bourgogne, des vins onereux (voir TRES onereux), je n'ai jamais trop compris pourquoi en fait, faible production, renommée, tout ça est un peu obscur, mais passons les details économiques (beurk).


D'où je sors cette bouteille ? Bonne question. Je me souviens pas l'avoir achetée, mais j'ai la mémoire défaillante. Tout ce dont je me souviens, c'est que je voulais boire du Bourgogne.

Alors le Bourgogne, c'est etrange. C'est sucré, leger, tres souple, pas mauvais mais ça me laisse un sentiment mitigé. Ca fait un peu trop "friandise" pour moi, trop dessert. Mais je reconnais que ça change radicalement du Bordeaux. Avec du poisson ça passe pas mal. Je l'ai gouté avec du poisson et des pommes de terre vapeur, sympathique.

vendredi 13 juillet 2007

Château Saint Antoine - Bordeaux - 2003

- rouge -
Nez frais, surement du à la temperature, je l'avais laissé au frigo quelques minutes, et les minutes se sont allongées suite à un coup de fil impromptu. Un nez vif, sur les fruits mûrs (fraise des bois, myrtille), les fleurs (violette, rose) et la réglisse.

Niveau gout, bouche ronde, charnue, élégante, puissante, équilibrée, d'une belle longueur minérale. Il me rappel le Saint Estephe.

Comte de Maignac - Bordeaux - 2004

- rouge -
Un cadeaux. Un ami (qui se reconnaîtra) m'apporte cette bouteille pour le diné que j'avais préparé. (Il savait mon attrait limpide pour le vin rouge et en particulier pour le Bordeaux le coquin)

J'ouvre la bouteille le soir même, je le fait brievement décanter, et je le sers illico.


Un vrai Bordeaux, je ne vois pas d'autre mot. J'ecris ce post longtemps apres avoir dégusté ce vin, ce n'est qu'avec mes souvenirs gustatifs que j'ecris ces lignes.
Cependant je me souviens parfaitement de la finale assez longue, de ce gout puissant qui caractérise les bordeaux, des tanins en abondance, mon assemblée est conquise, bravo rod ;) (et merci pour le cadeau)

Les Hauts de Lynch Moussas - Haut Médoc - 2002

- rouge -
Fan du Haut Médoc, je ne vois pas trop comment me qualifier autrement. Depuis que j'ai gouté mon premier cru de l'appelation, j'en recherche et je savoure comme aucun autre vin.

C'est le 5eme (si je ne me trompe) Haut Médoc que je goute. Le Château Lynch Moussas - Qui se prononce "Linche" est une propriété de la famille Castéja, propriétaire de grand cru sans discontinuer, depuis plus de 300 ans. (Le temps passe) c'est le second vin du château évidemment.


Une réference d'apres ce que je lis sur le Château. Mais mon esprit mefiant se precipite pour mettre une partie du vin en carafe, avant de le deguster quelques heures plus tard.

Cabernet et Merlot, rien qu'à la robe je sais que je suis face à un Haut Médoc : Grenat foncé.
Je respire un peu dans mon verre, épicé. Un nez bouqueté mais assez finement. Une senteur de café.

Je goûte, ... Un délice. La caractéristique des Haut Médoc. Fin, souple, du caractère.
C'est à la fois frais et rond avec une finale longue ... On a ce gout, ce parfum en bouche pendant longtemps, même apres une petite gorgée.

Un vin vraiment réussi. Joli.

Château Petit Verdot - Bordeaux - 2006

- rouge -
J'avais pris cette bouteille à 4 euros pour allez vite, mon caviste me regarde et me dit "il est pas mal, c'est leger mais fleuri". Un simple vin de table ?

J'ouvre rapidement la bouteille, ça accompagnera parfaitement le petit plat que je prépare pour ma famille.

C'est en buvant le premier verre que je me rend compte du jeu de mot. "Petit Verdot" (petit verre d'eau), ça me fait sourire, le vin est évidemment leger (2006 c'est un bébé) mais tres agreable en bouche. Pour le prix, ça rattrape les 19 euros du Château Pujeaux ...

Petit Verdot c'est un cépage. En Bordeaux on à principalement du Médoc, du Carbernet Sauvignon et du Cabernet Franc, la on à un vin 100% Petit Verdot, le Moulis Château Pujeaux n'en contenait que 5% par exemple. J'essaye de retenir le gout pour reconnaitre ce cépage dans mes futures dégustations.

La Salle de Château Poujeaux - Moulis - 2001

- rouge -
Pressé, j'arrive pressé chez mon caviste, (un rendez vous attendait) mais je voulais une bonne bouteille de Bordeaux. Je jette un oeil aux nouvelles arrivées, tiens un Moulis. Jamais testé cette appelation bordelaise.

C'est un second vin de Château Poujeaux, qui produit essentiellement des Moulis cru bourgeois.

Il est 19h, j'ouvre la bouteille, pour la gouter demain à la même heure.
Je commence à sentir au goulot, une forte odeur de liege, de bois, mais rien ne m'inquiete, attendons demain.

Le lendemain à 19h précise (vive la suisse) je verse un verre de Mouleis.
Je sens, toujours la même odeur de bois. Je goûte ... Argh, mechant goût de bouchon.

... A 17 euros 80 la bouteille, on se sent toujours un peu énervé mais bon.
Je verse le tout dans une carafe, je remue un peu. J'attend encore un peu, je regoute. Le gout de bouchon comme à disparaître pour laisser place à un subtil gout de pruneau.

Je pense à de la brique au soleil, à un parfum de terre.
La couleur est d'ailleurs tuilée, un rouge brique, assez sombre.

Reste le gout de bouchon, il manque un truc, et je pense être tombé sur une mauvaise bouteille. Dommage, il avait l'air prometteur

Château Romanin - Les Beaux de Provence - 2003

- rouge -
J'arrive tranquillement chez mon caviste pour une session "découverte". Je cherche un gout original, j'etais depuis longtemps à creuser les diversités gustatives du Medoc et alentours, donc je voulais un autre terroir, une autre approche.

- "pour changer completement, j'ai ce vin là, j'avais un apriori, et j'ai été surpris, dans le sens du terme..."

Ni une ni dieu (s. dédicace à Florence) , je contemple la bouteille :

une bouteille "Design", du sang neuf, et une region que je connais pour ainsi dire pas.
Les Beaux de provence ...

J'achète la bouteille avec un apriori : "encore un vin du sud"
Je m'attend à un vin tres sucré, tres fruité avec une bonne dose d'alcool pour gacher un peu le tout.

J'ouvre la bouteille, (pour boire le contenu dans 3 ou 4h) je commence à sentir au goulot.
Pas de senteur d'alcool, un parfum leger mais agreable. Je m'attend à un vin leger. Le vin est encore jeune.
Je fais une recherche sur Les Beaux de Provence, et sur La Chapelle de Romanin,
Je suis séduit par le concept de Biodynamie. Attaché aux valeurs de l'agriculture biologique, ce vin est construit dans le bon sens, sans renier avec les attaches traditionelles.

En début de soirée, 7h apres l'ouverture, je goute.
Premier constat visible : la robe grenat foncé me surprend, je m'attendais à un vin clair, limpide, de visu on s'attend à du caractère.

Ensuite je respire : Un nez très expressif, ça sent le réglisse, les bonbecs de l'ecole primaire au premier abord, ensuite on a une impression de fruits rouges, de tartelettes aux fruits rouges même.

Je goute. Harmonieux je dirais, pour le résumer totalement. En gros rien ne m'a choqué dans le gout. Typé, frais, assez rond, on sent les tanins qui semblent microscopiques.
J'ai bu ce vin à plusieurs moments, lors d'un repas il etait suffisament subtil pour ne rien contrarier de la cuisine, un joli vin. A suivre.