Il suffit de taper "Pomerol" dans google pour sans rendre compte, l'appellation à ses lettres de noblesse, son histoire.
Le prix est là, et d'entrée de jeu, le vin n'est pas dans la catégorie "abordable".
Pomerol est un vieux témoin de la civilisation romaine. Son plateau était sillonné jadis par deux voies antiques, dont l'une était suivie par le poète Ausone, lorsqu'il se rendait du port de Condat, près de Libourne, à sa villa de Lucaniac.
Ce furent d'abord les Romains, puis les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem qui cultivèrent la vigne dans cette paroisse. Dévastés et abandonnés pendant la guerre de Cent Ans, les vignobles furent reconstitués au cours des quinzième et seizième siècles. Depuis lors, la viticulture à Pomerol a connu un essor grandissant.
La notoriété de ce grand cru s'affirme chaque jour davantage. Les négociants des meilleurs marchés internationaux s'attachent à leur faire des visites régulières pour les déguster et les acheter.
Maintenant, le château Rouget.
Sur le site du château on peut lire :
"Connu depuis déjà deux siècles, le grand vin de Pomerol château ROUGET tire son nom de Rougier, son ancien terroir, plus vaste qu'aujourd'hui. Cité dans les ouvrages de référence (Cox et Ferret) dès 1868 pour la qualité de son vin, le château a su conserver son charme de toujours : une façade intacte couverte de lierre, un parc centenaire accueillent le visiteur du XXIe siècle comme ils accueillaient celui du XIXe.
Propriétaire de Château ROUGET depuis 1992, la famille LABRUYERE préserve amoureusement ce passé tout autant qu'elle prépare l'avenir. Nouvelle venue à Bordeaux, elle n'est pourtant pas novice en matière vinicole : à sa tête se trouve en effet Jean-Pierre Labruyère, héritier d'une longue famille issue de la viticulture beaujolaise.
Après la rénovation nécessaire d'une partie du vignoble, il s'est attaché à celle du cuvier et des chais, aujourd'hui parmi les plus performants de l'appellation.
Enrichies en 1999 de deux hectares, acquis auprès de prestigieux châteaux voisins, les vignes de Château ROUGET s'étendent aujourd'hui sur 18 hectares. Elles sont âgées d'une trentaine d'année en moyenne, sur un sol argilo-graveleux, parfois argilo-silicieux, et un sous-sol d'alios ferrugineux.
Sous l'impulsion de Michel ROLLAND, œnologue de réputation internationale, chargé depuis 1997 du suivi du vignoble et du vin, et d'Antoine RIBEIRO, Chef de Culture du Domaine, les deux cépages (85% de merlot et 15% de cabernet-sauvignon) sont vendangés le plus tard possible, manuellement et en petites cagettes, afin de respecter au mieux la parfaite maturité des raisins. Ils sont ensuite vinifiés en cuves en bois de 50 et 60 hl afin d'affiner la sélection parcellaire et valoriser chaque lot, complétées par des cuves en inox. Toute l'installation est thermo-régulée.
Le souci constant de la qualité optimale a présidé à la naissance, dès 1992, d'un second vin baptisé VIEUX CHÂTEAU DES TEMPLIERS. Rond et charmeur, il se déguste plus rapidement que CHÂTEAU ROUGET, laissant le temps à ce dernier de développer à loisir complexité, élégance et les fameux arômes si typiques de Pomerol : truffes, violette et baies rouges.
Sans oublier " l'effet millésime " et la petite touche maison qui donnent à Rouget son caractère unique depuis plus de deux siècles et pour longtemps."
Niveau fiche tecnique :
Nom | Château ROUGET |
Appellation | POMEROL |
Surface | 18 Hectares divisés en trois groupes de parcelles dont la majorité sur la plateau de Pomerol |
Production | 6 500 caisses environ (80 000 bouteilles), 50% de 1er vin et 50% de second vin en second vin, VIEUX CHÂTEAU DES TEMPLIERS, créé en 1992 afin de réserver au Château ROUGET le meilleur de la récolte. |
Propriétaire | Depuis 1992, famille LABRUYERE, vignerons d'origine bourguignonne. Jean-Pierre LABRUYERE est à la tête de ce groupe familial. |
Chef de culture | Antoine RIBEIRO |
Oenologue Conseil | Michel ROLLAND - Ludwig VANNERON |
Sol | Argilo-graveleux sur sous-sol d'alios ferrugineux. |
Encépagement | Merlot noir 85% - Cabernet franc 15% Porte greffe 3309 C et 101-14 |
Densité de plantation | 6000 pieds/ha |
Age moyen | 30 ans |
Rendement | 30 - 35 HL/ha |
Vendanges | Manuelles et en cagettes |
Cuves | Cuves en bois de 50 et 60 hl afin d'affiner la sélection parcellaire et valoriser chaque lot, complétées par des cuves en inox, toute l'installation est thermo-régulée. |
Durée de macération | 20 à 30 jours selon les lots et les millésimes. |
T° de fermentation | 28 - 30 |
Elevage | En fûts de chêne renouvelés par moitié chaque année. Fermentation malolactique en barriques. Elevage de 15 à 18 mois. Collage traditionnel au blanc d'oeuf frais. Si nécessaire, léger filtrage avant la mise en bouteille. |
Embouteillage | Au château |
Commercialisation | Négoce Bordelais |
Rien à redire ... Une grande richesse dans ce vin. De la subtilité, une belle allonge, une gout de fruit murs prononcé. La qualité est bien là et pour ma part, je range ce vin dans la categorie "je n'oublierais pas". Difficile toutefois pour moi de l'expliquer. Le nez ne ressemble à aucun Bordeaux, difficile à décrire donc, seule la robe est caractéristique des crus de la région. Pour le reste ... Goutez.